Lundi, 18 janvier 2021
En plus d’observer une augmentation de l’utilisation des antidépresseurs chez les Québécois pendant la pandémie (0, 8 janvier 2021), on note une hausse des symptômes compatibles avec une dépression majeure ou un trouble d’anxiété généralisée dans les derniers mois.
Un jeune adulte sur deux est maintenant affligé par de tels symptômes. De plus, les idéations suicidaires sérieuses sont plus répandues et les homicides intrafamiliaux plus fréquents depuis la pandémie. Derrière ces chiffres d’une tristesse infinie se trouvent des gens qui souffrent, des gens qui ont souvent essayé plusieurs choses pour aller mieux par eux-mêmes, mais qui n’y arrivent tout simplement pas. Certains prennent leur courage à deux mains et demandent de l’aide psychologique, une aide essentielle à laquelle ils ont droit. Et que leur offre-t-on en retour ?
[...] Des psychologues désertent la profession
Au Québec, plusieurs psychologues ont donné leur démission à la suite de l’implantation de ce programme dans leur milieu de travail puisqu’ils n’étaient plus en mesure d’aider les gens comme ils devaient être aidés. Et malheureusement, plusieurs autres psychologues songent à emboîter le pas puisqu’on exige d'eux de terminer une psychothérapie, alors que la personne est encore en souffrance ou d’utiliser une approche spécifique ou des questionnaires qui ne correspondent pas aux besoins de l’individu.
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