Le géant du numérique assure que le partenariat avec Ascension révélé par le « Wall Street Journal », qui lui donne accès aux données médicales de millions de patients sans leur consentement, est légal.
« Exclusif : Nightingale, le projet secret de Google, amasse les données de santé personnelles de millions d’Américains » : le titre de cet article publié par le Wall Street Journal, mardi 12 novembre, a de quoi faire peur. D’autant que, selon le quotidien économique, « les patients n’ont pas été informés » de cette transmission d’informations.
Le géant du numérique, par le biais de sa plate-forme d’hébergement de données en ligne (Google Cloud), a en effet signé un accord avec Ascension, l’un des plus gros acteurs de la santé aux Etats-Unis, qui exploite deux mille six cents sites de soins, dont cent cinquante hôpitaux et cinquante maisons de personnes âgées. Le contrat – le plus important négocié par la firme de Mountain View (Californie) dans le secteur – prévoit le transfert des dossiers médicaux complets : identité des patients, diagnostics, résultats d’examens, antécédents.
Le but est notamment de tenter de développer, grâce à l’analyse des données et à l’aide de l’intelligence artificielle (IA), des outils permettant de suggérer aux médecins des examens complémentaires, des prestations supplémentaires ou des traitements, voire d’identifier des anomalies dans le parcours de soins, explique le Wall Street Journal.
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