Nous aurions perdu « le sens du tragique », selon Miguel Benasayag. Depuis longtemps, le philosophe s’inquiète de l’avènement d’un homme « modulaire », d’un individu dépouillé de toute unité existentielle. Ce manifeste brosse l’avenir d’une illusion : croire, comme les transhumanistes, que la liberté signifie l’absence de limites et que la mort n’est qu’une « défaillance technique » possible à surmonter. En disciple de Spinoza, Miguel Benasayag prône au contraire l’éternité du présent contre « les promesses d’immortalité » et fait l’éloge de la fragilité contre la puissance technique.
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lundi 14 janvier 2019
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