La Maison de Victor Hugo explore les œuvres collectionnées par des psychiatres.
essin d’Adolf Wölfli à la mine de plomb et crayons de couleur sur papier, issu de la collection Walter Morgenthaler. Photo ABCD, Montreuil
L’inconscient collectif associe si étroitement le visage d’Adèle H. à celui d’Isabelle Adjani dans le film de François Truffaut qu’on peine à imaginer le personnage présentant sur son lit de mort l’apparence d’une vieillarde flétrie. Une photo prise en 1915 à Suresnes fait pourtant foi, dans la première salle de «la Folie en tête», au côté de courriers manuscrits antérieurs, rédigés par des médecins : «L’état continue à être aussi satisfaisant que possible ; elle conserve toujours son agitation et son besoin de mouvement.» Car, soignée pour troubles mentaux, la cinquième fille de l’illustrissime écrivain a passé la (seconde) moitié des 84 années de sa vie en retrait de ses congénères, sans pour autant couper les liens avec la créativité artistique (écriture et piano).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire