Un mercredi par mois au service psychiatrie de l'hôpital de Vendôme, des aidants participent à un groupe de paroles tenu par l'Unafam. Des familles qui ne comptent pas l'énergie dont ils ont besoin pour faire face.
Il y a par exemple Michèle (*), 58 ans, habitante du Vendômois, ancienne chef d'entreprise. « J'ai une fille – qui va très bien – et un fils de 26 ans qui a été diagnostiqué schizophrène à 22 ans. Petit à petit, il n'a plus été raccord avec la réalité. Ce sont ses copains qui s'en sont rendus compte. Il était comme dans un film de science-fiction. Il a fallu l'hospitaliser sous la contrainte… Et ça… C'est une expérience de vie ! Il faut qu'un médecin généraliste soit présent dans ces cas-là. Certains refusent de venir quand ils savent pour quelle pathologie ils sont appelés. La peur sans doute… Alors que les schizophrènes sont souvent plus dangereux pour eux-mêmes que pour les autres. J'étais séparée au moment du diagnostic. Mais ma famille a fait bloc autour de moi et mon fils.
Lire la suite ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire