| 20.06.2017
Organismes, institutions, associations, sociétés savantes, syndicats, agences sanitaires… Toutes les structures impliquées dans le suivi et l'accompagnement des adultes ayant un trouble du spectre autistique (TSA) sont invitées à donner leur avis sur une version préliminaire des recommandations de bonnes pratiques, en cours d'élaboration par la Haute autorité de santé (HAS) et l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM).
Les avis sont recueillis jusqu'au 31 juillet ; tous seront publiés et devraient servir à enrichir ces recommandations qui s'inscrivent dans le cadre du troisième Plan Autisme 2013-2017, assurent les deux institutions. L'objectif de ces bonnes pratiques : « améliorer la qualité des interventions tant sanitaires que médico-sociales auprès des adultes avec TSA, et ainsi répondre aux besoins en termes d'inclusion sociale et de qualité de vie », écrivent l'ANESM et la HAS.
La prise en charge des adultes autistes est en France à la peine. Et le 3e plan n'y a rien fait, a déploré l'Inspection générale des affaires sociales dans son bilan paru en mai dernier, pointant le retard dans la création de places dans les établissements, l'absence d'une politique d'insertion professionnelle et de logement, la méconnaissance des besoins, et des ruptures dans les parcours de soins.
De l'adolescence au vieillissement
La version soumise à consultation publique, d'une cinquantaine de pages, aborde de multiples thèmes, à commencer par l'épidémiologie (est notamment recommandé le lancement d'une étude épidémiologique sur la prévalence et les besoins de cette population), puis le passage de l'adolescence à l'âge adulte, jusqu'au vieillissement. Plusieurs pages sont consacrées au parcours de santé (soins somatiques, psychiatriques, préventifs et curatifs) et à la prévention et la gestion des comportements-problèmes.
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