La galerie Vincent Pécaud consacre une exposition au peintre Jean-Joseph Sanfourche, jusqu’au 30 janvier 2017.
La galerie Vincent Pécaud consacre une exposition au peintre, Jean-Joseph Sanfourche, l'un des trois grands de l'art Singulier, avec Chaissac et Dubuffet.
À cette occasion, plusieurs œuvres originales et éditions limitées sont présentées, ainsi que le livre de Jean-Luc Thuillier « catalogue raisonné de l'œuvre peint de Sanfourche ». En avant-première, l'auteur a accepté de répondre à nos questions.
n Le mot œuvre qui figure dans le titre de votre livre, est du genre masculin, comme il l'est dans le domaine de la construction et de l'alchimie. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ? Une œuvre c'est un ensemble d'œuvres au féminin. L'œuvre de Sanfourche, c'est finalement le travail d'une vie consacrée à l'art, avec la volonté de réussir dans ce domaine. Le peintre voulait laisser derrière lui, non pas un message, mais une fraternité protectrice, quelque chose qui accompagne l'individu tout au long de sa vie et s'inscrit dans le monde actuel, comme une espérance
n Comment pourriez-vous définir l'œuvre de Sanfourche, dans son époque, et parmi les autres productions de l'art dit « brut » ou « singulier » ?
Sanfourche a voulu créer, marquer par son travail, le monde de l'art. Mais avant cela, il dut se confronter aux avant-gardes parisiennes, durant les dix années où il vécut à Paris.
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