| 29.06.2016
Le Centre hospitalier spécialisé de Thuir (Pyrénées-Orientales) ne veut pas intégrer de groupement hospitalier de territoire (GHT).
Dans une démarche commune avec la direction et les représentants du personnel, les médecins psychiatres de l'établissement public ont écrit à l'ARS Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées leur refus d'intégrer un GHT dont l'établissement support serait le Centre hospitalier de Perpignan, situé à 30 minutes de leurs murs. À ce titre, l'établissement demande un statut dérogatoire.
Dans un courrier adressé fin mai à l'administration, le Dr Philippe Raynaud, président de CME de l'hôpital de Thuir, émet les plus grands doutes quant aux bénéfices que pourraient tirer les 15 000 malades reçus annuellement dans le seul établissement de santé mentale du département. « Compte tenu des coopérations existantes avec le Centre hospitalier de Perpignan, qui sont fonctionnelles depuis plusieurs années, notamment aux urgences et en psychiatrie de liaison (…) l'adhésion à un GHT constituerait une moins-value avec un risque de marginalisation de la psychiatrie (avec pour conséquence) le risque d'une baisse de l'attractivité et à terme une désertification médicale au détriment du service public hospitalier », écrit-il.
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