Le nombre croissant des personnes présentant une psychose chronique dans les rues de Brazzaville devient un danger pour la population dont la quiétude est souvent perturbée par ces malades d’un autre genre qui déambulent dans des lieux publics.
Tous les jours, après avoir écumé les contrebas des ponts, ces débiles mentaux errent librement dans les rues comme des citoyens ordinaires. On les croise partout dans les abords des marchés, des hôpitaux, des ronds-points, des écoles, des lieux publics, ou à proximité des grands centres d’affaires parfois en tenue d'Adam et Eve.
Ils se nourrissent de ce qu’ils trouvent sur leur chemin. Certains sillonnent les mêmes quartiers depuis des années. D’autres, consommateurs de drogues sont venus grossir les rangs de ces laissés- pour- compte. Leur nombre a, semble t-il, augmenté.
Quant aux femmes, elles sont constamment exposées au viol par des hommes zélés, et peut-être aliénés. Ces actes aboutissent parfois à des grossesses.
« L’Etat doit trouver une solution pour cette catégorie d’individus dont le sort est très déplorable. Les familles incapables de contenir les violences et les comportement étranges de certains d’entre eux ont choisi de démissionner », s’est plaint Maurice Kangou, un habitant de Moungali. En effet, ces malades mentaux posent souvent des actes d'incivisme et d'agression envers la population.
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