La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a publié ce 14 janvier son étude annuelle sur La formation aux professions de la santé, portant sur les données 2014 (lire ci-contre). Chaque année, depuis 1980, une enquête est menée auprès des centres de formation de la santé délivrant des diplômes sous tutelle du ministère en charge de la Santé. Sont ainsi collectées les données concernant les formations pour devenir infirmier, masseur-kinésithérapeute, aide-soignant, ergothérapeute, ambulanciers, sages-femmes... L'objectif de cette enquête est "d'établir la liste, de dénombrer et d'identifier les centres de formation aux professions de santé en fonctionnement à la rentrée de l'année de l'enquête", explique la Drees en préambule. Ces données — sexe, âge, niveau de formation général, modes de prise en charge financière... — permettent la mise à jour du fichier national des établissements sanitaires et sociaux (Finess), répertoire national créé en 1979 et dont le but est de dresser l'inventaire des équipements du sanitaire et social.
Ainsi en 2014, concernant les formations de base*, 437 739 candidats ont passé les épreuves de sélections ou déposé un dossier pour 137 887 admis, dans 1 159 établissements. Depuis 2002, de nouvelles questions ont été ajoutées à l'étude pour permettre d'étudier l'attractivité des différentes formations, de comparer les origines sociales des étudiants de chaque filière avec ceux inscrits dans les formations de l'Éducation nationale ou de mieux décrire leur trajectoire, en fonction de leur situation l'année précédant l'entrée en formation. Avant la première entrée dans l'établissement, 20,5% des jeunes suivaient une formation préparatoire tandis que 22,6% occupaient déjà un emploi dans le secteur sanitaire, social ou médico-social. 12,7% d'entre eux étaient inscrits dans le secondaire et 13,5% au chômage. Majoritairement, les parents de ces nouveaux étudiants sont employés (27,3% pour le père et 43,8% pour la mère).
Les résultats de cette étude sont à la fois utilisés au niveau national et régional à des fins d'analyse démographique des professions concernées, pour fixer notamment les quotas d'entrée, mais aussi à des fins budgétaires pour, par exemple, la détermination prévisionnelle du volume des bourses.
* Les formations de base regroupent douze formations : ambulancier, infirmier, sage-femme, masseur-kinésithérapeute, technicien de laboratoire médicale, aide-soignant, pédicure podologue, manipulateur d'électro-radiologie médicale, ergothérapeute, psychomotricien, auxiliaire de puéricultrice et préparateur en pharmacie hospitalière.
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