« Un énorme accroissement dans le nombre de cas de folies a été relevé par le dernier recensement de 1890 à 1903. Et, probablement, il s’est accru encore pendant cette année et demie employée à établir cette statistique. Dans ce rapport, il n’est point discuté sur la cause probable de cette augmentation, c’est un brutal exposé de chiffres.
Dans ces 13 ans, le nombre des hôpitaux spéciaux a doublé ; le nombre en était de 162 en 1 890 et, en 1903, de 320. En 1890, on comptait 74 024 habitants des asiles et, en 1902, on en comptait 150 151. Le pourcentage par 100 000 individus était de 81,6 en 1 890 et de 186,2 en 1903.
Il est établi que l’accroissement est général, n’affectant pas un état plutôt qu’un autre. On note qu’il y a plus d’hommes que de femmes, que la race noire est moins atteinte que la race blanche, que la folie est plus commune chez les gens nés en dehors des États-Unis que chez ceux nés aux États-Unis. On relève aussi que pas un fou n’a moins de 12 ans., que l’âge avancé se remarque plus chez les femmes que chez les hommes dans ces asiles et que les blancs y vivent plus vieux que les noirs. 41,6 % sont des servants, 22,5 % des gens livrés à l’agriculture et 16 % des industriels. C’est un poids lourd pour l’État, la dépense annuelle étant de 21 millions de dollars. »
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