L'Algérie a perdu ses psychiatres au moment où elle en avait le plus besoin, dans les années 90, quand les Algériens "pris en étau entre deux évènements traumatiques majeurs, la guerre de libération d’une part et la guerre civile d’autre part".
Dans un entretien publiée en janvier 2012 sur le site électronique de l'hebdomadaire La Nation et repris par celui de la LADDH, le professeur Farid Chaoui révélait l'ampleur des départs dans les rangs des psychiatres.
Décrivant les éléments du stress post-traumatique, "ce rendez-vous raté avec la mort" observé chez de nombreux algériens, le professeur Farid Chaoui, soulignait que le "traitement n’est pas exclusivement médical. La réparation est médicale, juridique et même politique".
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