Laurence Bézaguet. 16.12.2014
«On n’a pas assez construit de structures pour les personnes présentant un handicap en général, mental ou psychique en particulier. Alors les institutions débordent», constate Françoise (prénom fictif), une professionnelle du secteur préférant garder l’anonymat. Et les conséquences de ce manque d’anticipation sont lourdes: faute de places dans des lieux adéquats, certains se retrouvent à l’Hôpital psychiatrique de Belle-Idée, alors qu’ils n’ont rien à y faire. Au détriment de ceux qui devraient être hospitalisés. Le professeur Panteleimon Giannakopoulos, chef du Service de psychiatrie générale, confirme: «Actuellement, vingt-cinq personnes, ayant des problèmes psychiques, pourraient sortir de Belle-Idée et être accueillies dans des foyers adaptés. Or, face au manque de ce type de structures, elles doivent rester à l’hôpital. C’est doublement ennuyeux. D’abord pour les patients eux-mêmes; ensuite, ça coûte cher à la population.»
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