L’UNOF, branche généraliste de la CSMF, a dénoncé ce vendredi les« contrevérités et l’extraordinaire mépris » deSAMU de France à l’encontre des généralistes libéraux impliqués dans la permanence des soins (PDS). Le président deSAMU de France, le Dr MarcGiroud, avait été reçu la veille par une mission parlementaire sur la PDS, et avait mis en cause à plusieurs reprises l’organisation libérale de la permanence des soins.
L’UNOF, qui précise que « les médecins généralistes ne sont ni à la botte du SAMU ni à celle des hôpitaux », s’insurge des propos de MarcGiroud sur les maisons médicales de garde. Le président du SAMU avait assuré n’avoir « jamais vu leurs résultats en terme de réduction des flux aux urgences ».
Contrevérités, gabegie financière...
Rappelant que les MMG « ont largement démontré leur efficience », leDr Luc Duquesnel, président de l’UNOF dénonce « les contrevérités deSAMU de France pour tenter de dissimuler la gabegie financière que représentent les services d’urgence, plutôt que de reconnaître l’efficacité du système de garde performant mis en place par les médecins généralistes, et qui devrait lui servir de modèle ».
Le président du SAMU avait également taclé les effecteurs libéraux qui refusent d’utiliser le futur système d’information développé par l’ASIP-Santé pour le compte du SAMU, en ironisant sur leur « volonté d’autonomie choquante ». Il avait même qualifié l’outil libéral de« bricolage de camping » lors d’un entretien téléphonique avec « le Quotidien ».
Pour Luc Duquesnel, « les systèmes d’information utilisés par les médecins régulateurs libéraux dans certains départements répondent totalement, et de façon très performante, aux besoins des médecins généralistes, alors que ce n’est pas le cas de celui du SAMU. Ce n’est pas parce que ce système va coûter près de 100 millions d’euros qu’il est adapté à l’activité des médecins libéraux ».
› H.S.R.
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