Docteur Guy Baillon 25 novembre 2016
Après nous avoir permis de dévoiler les non-dits majeurs bloquant depuis 20 ans le dialogue avec l’Administration, le Rapport Laforcade nous a montré la valeur de réveil et de relance du Rapport Demay pour la Politique de Secteur, et aussi ses insuffisances. Quelles surprises nous réserve-t-il aujourd’hui, ici autour de « l’idéologie » ?
LAFORCADE MELANGE LES IDEOLOGIES EN PSYCHIATRIE ! EPISODE III
Certes ce plongeon dans les idéologies se produit à son insu, pourtant il entraine tout le monde, et mélange tout. Le résultat est une vraie confusion, celle de l’Administration ?
En effet avec l’abord du chapitre des « réponses » (le mal nommé ‘Panier de services’), évoquant traitements d’un côté, actions sociales complémentaires de l’autre, et du coup sous la forme d’une offre ‘commerciale’, nous voici plongés en plein débat « idéologique », et bloqué par un non-dit de taille, selon lequel il est tacitement « interdit de parler idéologie », la censure encore ! …
Tout vient de la difficulté pour chacun de respecter, sur le terrain, l’action de l’autre.
Il y a pourtant au moins deux domaines distincts qui doivent être bien délimités au préalable :
La clinique d’un côté.
La gestion de l’autre.
Auxquels il nous appartient d’ajouter la différence à tenir entre les deux niveaux complémentaires, celui de la pratique, et celui de la théorie, dès la base. Pour chacun des deux domaines, rien ne peut être décidé qu’au niveau national. Là se définit l’idéologie propre à chaque domaine. Chaque idéologie ayant sa propre logique respectable pour son champ, seul.