En 2008, l’Organisation Mondiale de la Santé a lancé un programme pour « combler les lacunes » en matière de santé mentale en signalant que l’amélioration des traitements « ne nécessite pas de technologie coûteuse. »
L’OMS recommande de recourir aux psychothérapies, en particulier dans les pays les plus pauvres (touchés par le VIH, les catastrophes naturelles, les guerres ou les conflits politiques, toutes situations pouvant préluder à des problématiques psychiatriques). Mais comme cette promotion des psychothérapies dans les pays en voie de développement semble aller à l’encontre de leur désaffection relative dans les pays riches, l’éditorialiste de The American Journal of Psychiatry souligne ce « paradoxe de la psychothérapie » : alors que des efforts de recherches importants sont consacrés à l’essor des psychothérapies dans les pays en voie de développement (en raison notamment des faibles revenus disponibles pour l’achat de médicaments), des efforts analogues n’existent pas dans les pays développés.