Par Hélyette Arnault Publié le 10/05/2024
Dans une chambre du centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris (XIVe), ou face à un groupe de patients, une boîte en bois, juchée sur une desserte à roulettes. La couche de peinture bleue la recouvrant laisse entrevoir les veinures de ses planches, pareilles à des vagues. Face à cette vision mystérieuse, une médiatrice introduit l’objet : « Que peut bien contenir cette boîte, avec un tel nom : la Mer imaginaire ? »
Débute alors une visite onirique et chorégraphiée de ce « musée valise », entre cabinet de curiosités et théâtre ambulant, une initiative de la Fondation Carmignac, en partenariat avec le GHU Paris psychiatrie et neurosciences. Il se déplie, pans après pans, et dévoile tout un imaginaire océanique, à travers des œuvres – pour la plupart originales – de Miquel Barceló, Bianca Bondi, Jean Painlevé ou encore Yves Klein.
Ces dernières sont révélées par une mise en scène entre jeu de lumière, ambiance sonore, et images animées, déclenchées par des mécanismes astucieusement dissimulés. Durant la présentation, les visiteurs sont poussés à l’interaction : certaines œuvres peuvent, entre autres, être manipulées.
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