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Isolement, contention ou médication forcée: les mesures coercitives traumatisent les jeunes en Suisse
Un patient sur quatre dans les services psychiatriques est aujourd'hui hospitalisé d'office, c'est-à-dire contre son gré. Ce chiffre est étonnamment élevé par rapport à d'autres pays européens. Et dans les cliniques suisses, un patient psychiatrique sur dix est confronté à au moins une mesure coercitive.
Ces expériences peuvent être particulièrement traumatisantes, surtout pour les jeunes. SRF Investigativ a reconstitué le cas de trois femmes et hommes âgés de 18 à 23 ans. Ils ont tous subi des contraintes lors de leur séjour dans une clinique psychiatrique. Trois cas individuels qui illustrent le problème du système.
Les mesures coercitives représentent également une grande charge émotionnelle pour le personnel des cliniques. C'est ce qui ressort des discussions menées avec une douzaine de professionnels des soins infirmiers et de médecins. Ceux-ci disent se sentir impuissants, en colère et désespérés.
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