• Publié le 27 septembre 2023
Main sur les fesses ou sous la jupe, baiser forcé, messages sexuels répétés... Ces situations sont bien souvent banalisées dans la sphère publique. Et pourtant : les infractions à caractère sexuel sont punies par la justice, comme l’a rappelé l’actualité de ces dernières semaines.
Le sujet a fait récemment les gros titres de l’actualité locale et internationale. Lors de la Coupe du Monde féminine de football, tout d’abord, avec le scandale du baiser forcé du président de la Fédération de foot espagnole sur l’une des joueuses. Ou encore en Nouvelle-Calédonie, avec la plainte déposée par une hôtesse de l’air pour agression sexuelle contre l’élu au Congrès Jean Creugnet.
Largement relayées sur les réseaux sociaux, ces informations ont permis de rappeler au grand public la gravité de ces violences sexuelles, souvent banalisées dans l’inconscient collectif.
Cinq à sept ans de prison pour une agression sexuelle
Par agressions sexuelles, la loi entend le fait de toucher, sans consentement, la bouche, les seins, le sexe, les fesses ou les cuisses. Et les peines associées sont loin d’être anecdotiques, rappelle Yves Dupas, le procureur de la République. "Le délit d’agression sexuelle est puni de la peine de cinq ans d’emprisonnement, ainsi que d’une amende de près de 9 millions de francs."
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