Par Clotilde Costil 13 octobre 2023
Manque de moyens, rupture de soins, absence de soignants... Si les patients pâtissent de la crise psychiatrique, leurs proches, souvent oubliés, ne sont pas en reste. L'Unafam tire la sonnette d'alarme dans son 4e baromètre consacré à la santé mentale.
« Pendant l'été, mon fils ne peut pas voir son psychiatre, il n'y a personne. Je dois donc m'en occuper seule quand il ne va pas bien. J'éprouve la sensation que, si le système pouvait s'en débarrasser, ça serait pas mal. » La phrase est crue mais témoigne d'un ressenti global parmi les proches de personnes en situation de handicap psychique. Comme Anne, nombreux sont les parents, en particulier, qui se sentent abandonnés et dont la charge mentale ne cesse de croître à mesure que la crise psychiatrique enfle. C'est ce qui ressort du 4e baromètre de l'Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques publié le 10 octobre 2023, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale. D'après l'Unafam, « la responsabilité de la santé du proche retombe trop souvent sur les épaules des familles lorsque la situation se dégrade ».
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