Amélie Desmarais le 25 octobre 2022
De plus en plus de victimes d'actes criminels au Québec n'ont pas accès au soutien auquel elles ont droit. Les psychologues et psychothérapeutes, débordés, acceptent de moins en moins les mandats de leur part alors que le nombre de victimes qui ont droit à un suivi psychothérapeutique payé par le programme d'Indemnisation des victimes d'actes criminels (IVAC) a bondi de 40 % en 5 ans, atteignant pratiquement la barre des 10 000.
Maxime Descôteaux a été victime d'une agression sexuelle en janvier en 2021. Rapidement, il a été reconnu comme une victime par le programme l'IVAC
, qui a autorisé un suivi psychothérapeutique. Malgré de nombreuses démarches de sa part, aucun psychologue n'a accepté son mandat.
Résultat, presque deux ans plus tard, il vient d'amorcer une psychothérapie. Ce n'est qu'après avoir cogné à la porte de la députée de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, qu'il a finalement obtenu de l'aide.
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