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Alors qu’il y a 20 000 personnes en attente de voir un psychologue dans le système public, c’est maintenant au système privé de déborder.
«Les problématiques les plus sévères se retrouvent dans le public. Les délais sont beaucoup plus longs, l’attente peut aller jusqu’à 6 à 24 mois, parfois plus longtemps, ou à jamais. Dans des CLSC et dans certaines écoles, il n’y a plus de psychologue», a déploré la présidente de la Coalition des psychologues du réseau public québécois, Karine Gauthier.
Les délais engendrent des effets dévastateurs sur la santé mentale, surtout auprès des jeunes.
«On peut le voir depuis les derniers jours, il y a 60% de plus d’hospitalisations pour l’anorexie chez les adolescents. On voit aussi une augmentation de prescriptions d’antidépresseurs auprès des jeunes enfants, quelque chose qu’on ne voyait pas avant», a souligné la présidente de la Coalition.
L’un des traitements reconnus pour traiter la santé mentale est la psychothérapie. S’il n’y a pas d’effort pour retenir les psychologues dans le réseau public, c’est un service essentiel qui manque dans le rétablissement d’une personne vivant des problématiques reliées à sa santé mentale, d’après Karine Gauthier.
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