07/03/2022
Par Jérémie Caillet et Klara Durand
Alors que ce début d’année marque le retour des collections de prêt-à-porter, la Paris Fashion Week perpétue l’absence de mannequins en situation de handicap dans ses défilés. Si des avancées se font à l’étranger et brisent timidement le tabou du handicap dans la mode, la France demeure en retard.
Après être passée par New York et Milan ces dernières semaines, la Fashion Week est de retour à Paris, pour la deuxième fois de l’année. Les maisons de couture y présentent jusqu’à ce mardi 8 mars leurs collections de prêt-à-porter pour la mode féminine automne/hiver 2022-2023. Très critiquées pour être les vecteurs d’un standard physique toxique, les marques mettent aujourd’hui en avant des corps de plus en plus variés. À l’occasion de son défilé à la Milan Fashion Week 2022, la maison Versace a ainsi fait défiler Precious Lee, mannequin noire et figure mondiale de la mode plus-size. Malgré cette diversification dans les genres, couleurs de peau, tailles ou encore profils représentés sur les podiums, un sujet reste marginal : la représentation des personnes en situation de handicap dans les collections. Si l’enseigne Victoria’s Secret s’est démarquée en ce début d’année en faisant de la mannequin portoricaine Sofía Jirau, porteuse d'une trisomie 21, l’égérie de sa campagne “The Love Clout”, elle demeure une exception. Et la mode française ne déroge pas à la règle, bien au contraire.
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