Serge Cannasse 8 mars 2022
Il est aujourd’hui largement admis que la clef d’une prise en charge optimale de la maladie d’Alzheimer est sa précocité, combinant les interventions sur les facteurs de risques ou les symptômes annonciateurs. Leur identification précise est donc capitale. Dans un travail publié par le Lancet Digital Health, une équipe (ARAMIS) composée de mathématiciens, d’informaticiens, d’épidémiologistes et de médecins (société Cegedim, INSERM, CNRS, Institut du cerveau, INRIA Paris, Sorbonne Université) a comparé les données de près de 40.000 patients souffrant de démence due à la maladie d’Alzheimer (20.214 au Royaume-Uni et 19.458 en France), issues de la base de données THIN (The Health Improvement Network) de Cegedim, avec celles d’un groupe témoin d’autant de patients indemnes de cette pathologie. Elle a effectué des tests d’association entre de nombreux diagnostics extraits des dossiers médicaux jusqu’à 15 ans avant le diagnostic de maladie d’Alzheimer.
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