Le blog de l'ANVP (Association nationale des visiteurs de prison)
De deux à six personnes peuvent jouer. Le plateau se compose de 52 cases correspondant aux 52 semaines de l’année. À chaque joueur est attribué un pion, qui, comme au Monopoly, avance selon un jet de dé.
La différence avec le Monopoly, c’est que la prison n’est pas l’une des cases, la plus redoutée. C’est l’ensemble du jeu qui s’y déroule. Dans un premier temps, chaque joueur tire une carte, qui indique la peine à laquelle il est condamné. Par exemple : « sévices graves ou cruauté envers les animaux, 2 ans d’emprisonnement et 30 000€ d’amende » ; ou encore « participation à une association de malfaiteurs, 10 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende ».
Le joueur écrit sur le plateau la date de fin de sa peine, sachant qu’il est présumé être entré en prison le 1er janvier. Puis il calcule les remises de peine auxquels il a droit : 3 mois pour la première année, 2 mois pour les suivantes, sachant qu’elles peuvent être retirées en cas de mauvaise conduite. Une nouvelle date de libération attendue en résulte.
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