Jean-Bernard Gervais 21 juil. 2021
« C'est une victoire morale, le conseil d'État a reconnu que les associations se sont battues pour une cause juste », annonce avec joie Muriel Brajon, membre du collectif Pass/Las.
C'est que le Conseil d'État, ce 8 juillet, a donné raison à 15 associations formant le collectif Pass/Las, lesquelles avaient demandé au conseil d'État l'annulation de l’arrêté interministériel du 5 mai fixant, pour l’année universitaire 2021-2022, le nombre de places en 2ème année allouées aux étudiants en 1ère année commune aux études de santé (PACES).
Dans son communiqué de presse, le conseil d'État constate en effet que cet arrêté, pris dans le cadre de la transition entre les anciennes et les nouvelles études de santé, accordait un plus grand nombre de places aux redoublants de la PACES qu'aux étudiants inscrits dans les nouveaux parcours de première année, qu'il s'agisse de la licence à option Accès Santé (Las) ou du parcours d’accès spécifique santé (PASS).
« Alors que les PACES représentent 30% des étudiants de 1ère année, l’arrêté attaqué leur réserve environ 48% des places en 2ème année », constate le conseil d'État. Aussi, les 15 universités attaquées par les associations requérantes n'ont pas suffisamment augmenté leur quota d'admission d'étudiants pour faire en sorte que les étudiants inscrits en Las et Pass ne soient pas lésés, juge également le conseil d'État.
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