Par ROMAIN LECOINTRE 04/07/2021
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[La Chronique du Pharmacien] Le distributeur de médicaments connecté à domicile THESS(r) de la société Valériane est en cours d’expérimentation. Deux établissements de santé participent à ce nouveau concept dans le cadre du suivi de pathologies chroniques. Le but : utiliser la technologie pour combattre les erreurs médicamenteuses.
La iatrogénie médicamenteuse cause encore aujourd’hui en France un nombre important d’hospitalisations et de décès. Pourtant, la sécurisation autour de la prise en charge médicamenteuse n’a jamais été un sujet aussi important au sein des établissements de santé et en ville.
De la prescription en passant par la dispensation jusqu’à l’administration, toutes ces étapes font l’objet aujourd’hui d’une attention particulière. Les professionnels de santé au cœur de ce circuit sont formés et sensibilisés tout au long de leur carrière aux risques iatrogènes. On a tous entendu parlé au moins une fois du risque lié par exemple au potassium ou à l’utilisation de certains anticoagulants. Pour éviter ces accidents, de nombreuses actions de sensibilisation viennent rappeler régulièrement aux acteurs de terrain que la prise d’un médicament n’est pas un acte anodin.
Et pourtant, chaque année en France, des patients sont hospitalisés pour une cause iatrogène. Face à ce constat récurrent, les nouvelles technologies se sont aussi emparées de ce problème en proposant des solutions de sécurisation. C’est l’exemple du distributeur de médicaments connecté THESS(r) développé par la start up Valériane.
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