27 octobre 2017 | Adrien Renaud
Une psy présente les Equipes mobiles psychiatrie-précarité
Faire de la psychiatrie auprès des publics les plus précaires, en allant vers les patients et en prenant vraiment le temps avec chacun d’entre eux. Un rêve inaccessible ? Pas pour les Equipes Mobile Psychiatrie-Précarité (EMPP). Rencontre avec le Dr Eve Le Blanc, psychiatre à l’hôpital Paul-Guiraud au sud de Paris, qui en coordonne une dans les Hauts-de-Seine.
What’s up Doc. Expliquez-nous ce que sont les EMPP…
Eve Le Blanc. Ce sont des équipes de psychiatrie qui s’adressent aux gens qui sont en situation de précarité au sens large : SDF, migrants, personnes en hébergement d’urgence, expulsées ou en voie d’expulsion… C’est un public qui peut être dans le déni ou dans la survie : leurs problématiques psy ne sont pas leur priorité. A la différence de la psychiatrie classique, nous ne travaillons donc qu’avec la non-demande, ce qui pose en permanence des questions éthiques. Il y a tout un travail « d’apprivoisement » à faire, comme dans Le Petit Prince.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire