Très en vogue dans les années 90 auprès des clubbeurs avant d’être boudée par les consommateurs, la «drogue de l’amour» jouit d’un regain d’intérêt sous forme synthétique. Et se répand désormais au-delà du milieu des teufeurs, principalement chez les jeunes.
Souriez, vous êtes sous «MD». Sous l’emprise de la «drogue de l’amour», vous ressentirez sans doute le besoin impérieux de palper l’un de vos congénères en pleines génuflexions sur la piste de danse - oui, même s’il sent le poney et ressemble à un ficus. Une utilisatrice occasionnelle confirme avoir recours à ce psychotrope stimulant pour rouler des pelles, tandis qu’une autre en ingurgite parfois «pour faire l’amour, car les corps sont plus présents» - une pratique baptisée «chemsex». «C’est une drogue qui n’apparaît souvent pas comme une drogue. Elle a une dimension festive et ludique, avec des comprimés qui peuvent être en 3D», résume Michel Gandilhon, chargé d’études à l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
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