Formations, conseils, écoute… des structures apportent soutien et réconfort dans une lourde tâche.
LE MONDE ECONOMIE | | Par Laurence Boccara
Lorsque l’on m’a annoncé que mon mari était atteint de la maladie d’Alzheimer, c’est toute ma vie qui a basculé ! Le médecin s’est occupé de lui. Mais moi, en tant qu’aidante, je me suis retrouvée seule. Je ne savais pas vers qui me tourner ! », se souvient Georgette Laroche, 80 ans, dont l’époux décédera six ans plus tard.
Ils seraient plus de 8 millions de personnes en France à consacrer du temps à s’occuper d’un proche (parent, femme, mari) dépendant ou handicapé. « Cette présence quotidienne aux côtés du malade est physiquement et psychologiquement éprouvante pour l’aidant, d’autant plus que certaines maladies évoluent pendant dix, voire douze ans. C’est dur à vivre », souligne Florence Leduc, présidente de l’Association française des aidants (AFA). « Or, si le proche s’épuise et s’étiole, c’est la santé de ce dernier qui est en danger. C’est par conséquent le maintien à domicile de la personne dépendante qui est remis en cause. D’où l’intérêt de se préoccuper du soutien à l’aidant », affirme Claudie Kulak, fondatrice de la Compagnie des aidants.
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