Sexe, blasphème, souci de soi : le penseur français développe dans «Mon Dîner chez les cannibales» ses réflexions sur l’éthique sociale aux conclusions parfois radicales.
Ruwen Ogien, en avril 2013 à Paris.
Photo Jérôme Bonnet
[...] Mais il ne croit ni que le philosophe doive être un héraut du malheur ni que la philosophie puisse se passer de l’aide des sciences humaines. Il a des «avis» - sur la possibilité de faire «coexister des personnes dont les convictions politiques, morales et religieuses sont différentes»,sur les moyens d’accroître la liberté de création et d’expression, sur la nécessité d’accorder «toujours plus de droits individuels et collectifs (à l’homoparentalité, à la consommation de cannabis, au vote des étrangers, etc.)». Mais possède surtout des outils, qui lui servent à en éprouver la validité, et qu’il transmet à ses lecteurs afin qu’ils testent la solidité des leurs.
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