Agnès Buzyn a passé haut la main l'épreuve des auditions au Parlement en vue de sa nomination comme présidente de la Haute Autorité de santé (HAS). L'officialisation est intervenue ce 5 mars avec la parution d'un décret au Journal officiel. Elle remplace donc à compter de ce 7 mars Jean-Luc Harousseau, démissionnaire pour des raisons personnelles, qui a quitté son poste le 31 janvier dernier. Elle lui succède pour la durée du mandat restant à courir, à savoir jusqu'au 31 janvier 2017, et sollicitera un nouveau mandat ensuite.
Présidente de l'Institut national cancer (Inca) depuis mai 2011, Agnès Buzyn avait succédé à la tête de l'administration à Dominique Maraninchi, parti pour l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) frappée par l'affaire Mediator. Médecin de formation, elle est professeur d'hématologie depuis 2004 à l'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris 6) et conserve une activité de consultation d'hématologie à l'hôpital Saint-Antoine (Assistance publique-hôpitaux de Paris, AP-HP). Ancienne interne des hôpitaux de Paris, elle a mené la majeure partie de son parcours à l'université Paris-Descartes et à l'hôpital Necker (AP-HP) où elle a été responsable de l'unité de soins intensifs d'hématologie adulte et de greffe de moelle de 1992 à 2011. Présidente du conseil d'administration de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) entre 2008 et 2011, Agnès Buzyn a également été nommée en 2009 membre du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et membre du CA de l'Inca. En octobre 2010, elle a été élue vice-présidente de l'Inca.
À l'Inca, c'est Thierry Breton, actuel directeur général, qui assurera l'intérim jusqu'à la mise en place d'un nouveau président.
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