Le « Conversationblatt » de Francfort donnait en 1837 cette information :
« Un médecin étranger a découvert pourquoi la vie des femmes est en général plus longue que celle des hommes : la raison de cet avantage chez les dames, c’est qu’elles parlent plus que nous.
Le plus grand nombre des maladies provient de la faiblesse et de l’altération des poumons. Or la parole cultivée avec assiduité, et même un peu d’exagération, fortifie, par l’habitude d’une salutaire activité, cet organe si délicat qui dépérit chez les gens silencieux et mélancoliques. Parler beaucoup est une excellente chose pour se bien porter et vivre longtemps. »
« De sorte, disait le Journal de Francfort, en commentant la nouvelle de son confrère, que l’homme qui voudra faire taire sa femme pourra, en bonne justice, être montré du doigt comme un véritable assassin. »
(« Hier, Aujourd’hui et Demain », janvier 1927)
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