Avenir Hospitalier et la CPH s'interrogent sur la « banalisation de la maltraitance institutionnelle » dans les hôpitaux publics, à la suite du suicide du Pr Jean-Louis Megnien sur son lieu de travail, à l'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), à Paris.
Réunis au sein d'Action praticien hôpital, les deux centrales syndicales reprennent les arguments du Mouvement de défense de l'hôpital public (MDHP), très critiques à l'encontre de la direction de l'HEGP et de sa responsabilité dans le décès du cardiologue.
Plus de démocratie dans la nomination des chefs
Comme le MDHP, les praticiens réclament un « fonctionnement démocratique transparent »en termes de nomination, d'évaluation et de renouvellement des chefs pôle et de service.
« Les méthodes managériales issues d’un autre âge ne sont plus adaptées à l’hôpital de 2016,assènent les deux syndicats. On peut être le meilleur médecin et n’avoir aucune capacité à diriger ou coordonner une équipe, à respecter ses confrères, ou être débordé par les tâches administratives et ne plus se rendre compte du terrain. Le temps des mandarins nommés à vie qui choisissent leur successeur en les adoubant est terminé. »
Une représentation syndicale propre aux PH dans les CHSCT
Action praticien hôpital réclame la création de cellules de médiation et conciliation dans les commissions régionales paritaires et une représentation syndicale propre aux praticiens hospitaliers dans les CHSCT.
L'organisation appelle aussi l’ensemble des organisations syndicales à « faire unité pour que les dispositions réglementaires soient prises afin que le choix et l’évaluation des responsables médicaux hospitaliers relèvent de procédures transparentes et démocratiques ».
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