L’agression au poignard, lundi, à Schaerbeek, pose la question de la formation des intervenants.
Le fait divers qui s’est produit lundi soir au centre Titeca à Schaerbeek a remis au-devant de l’actualité la problématique de la violence dans les soins psychiatriques. Armé d’un poignard, un patient de 19 ans y a grièvement blessé sept personnes, six membres du personnel et un autre patient. Mardi, leurs jours n’étaient plus en danger. Le front commun syndical du secteur non marchand a vu dans cet incident "malheureusement prévisible" - et qui n’est pas un cas isolé - l’illustration d’un manque de personnel et d’un besoin de formation adéquate.
Mais le personnel des institutions psychiatriques est-il réellement démuni face à la violence ? Il semble que la situation varie fortement d’un service à l’autre, et que tous les intervenants, qu’ils travaillent en hôpital, en centre d’accueil ou à domicile, ne disposent pas des mêmes outils.
"Chez nous, le personnel a reçu, il y a dix ans, une formation à la gestion de la violence, témoigne Michel Pluymers, assistant social à la clinique neuropsychiatrique Notre-Dame des Anges, à Liège. Depuis, plus rien, sauf pour l’un ou l’autre kinés ou certains infirmiers plus costauds. C’était un one-shot, malgré les demandes répétées du personnel."
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