Traumatisés par la guerre et fragilisés par l'exil, la moitié des migrants ont besoin de soins psychologiques urgents, a alerté mercredi la Chambre allemande des psychothérapeutes (BPtK), déplorant une prise en charge quasi inexistante en Allemagne.
Quelque 70% des demandeurs d'asile ont déjà été témoins de violences graves, la dépression frappe une personne sur deux et 40 à 50% des réfugiés souffrent de syndrome de stress post-traumatique, a expliqué la BPtK à la presse. Selon ces chiffres, tirés d'études publiées par la Chambre des psychothérapeutes entre 2006 et 2010, avant l'afflux actuel de migrants, environ 40% des candidats à l'exil sont suicidaires ou ont déjà tenté de se suicider.
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