La profession infirmière en France, bien que largement représentée (plus de 638 248 selon les derniers chiffres), ne bénéficie d’aucune tribune publique à la hauteur de son mérite. Peu d'infirmiers collaborent dans des instances telles que la HAS, l'ARS ou la DGOS. Alors, de quelle façon peut-on exercer un « leadership infirmier » - ou une influence majeure - dans l'intérêt de la profession ? Comment développer un plan de carrière ambitieux afin d'améliorer la pratique infirmière ? Explications avec une seule affirmation : Infirmier* et meneur, oui j'assume !
Pour reprendre une phrase de Peter F. Drucker :
Le management est l’art de bien faire les choses, le leadership est l’art de faire les bons choix. Dans la profession infirmier, ce dernier correspond à une aptitude en soins infirmiers qui pousse les soignants à améliorer leur pratique. Il incite les infirmiers à impulser de nouvelles techniques de soins en s’appuyant sur des données probantes et en s’intéressant au contexte de santé publique .
Selon l’association des infirmières et infirmiers du Canada, le leadership consiste à
conjuguer la science à une compréhension profonde des besoins de la population dans le domaine de la santé (…) pour permettre d’envisager de nouveaux avenirs et faire progresser la discipline des soins infirmiers.
Mais nous ne pouvons pas tous être des leaders. Alors est-ce inné ou acquis ? Peut-être un peu des deux. Pour mener un groupe, encore faut-il des prédispositions : avoir été délégué(e) de classe, mis en place un roulement pour le nettoyage de la cafetière ou défendu âprement les intérêts de la pauvre étudiante infirmière reléguée aux vidanges des bassins… Ces éléments sont de bons indicateurs d'une propension à la « leader-attitude ». Cependant quelques principes de base permettent d'optimiser cette aptitude et d'en faire une véritable force. Voici donc le top 11 des règles à respecter pour développer un « leadership infirmier » altruiste.
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