150 M€ de dettes, des suppressions de postes et de lits, un pôle psychiatrie « en état de sinistre ». Après une importante restructuration, Ballanger doit se serrer la ceinture.
Petits-fours et orchestre jazzy dans le hall... Banderole CGT à l'extérieur. Il y avait deux ambiances, lors de l'inauguration du nouveau pôle mère-enfant à l'hôpital intercommunal Robert-Ballanger (Aulnay-Villepinte) à la mi-avril.
Au terme d'un chantier de 90 M€, l'établissement s'est doté d'un bâtiment rutilant, belle vitrine abritant une maternité ultramoderne (lire ci-dessous), des services de pédiatrie innovants, un pôle tout neuf de consultations (autrefois éclatées sur 18 sites)... Avec l'ouverture, l'an dernier, d'un bâtiment de soins de suite, d'une crèche, d'un hôpital de jour en pédopsychiatrie, l'hôpital a vécu « sa plus importante restructuration depuis trente ans », selon les mots d'un responsable. Mais cette modernisation a son revers. Après les travaux, c'est le temps des économies, ce qui inquiète le personnel et les élus.
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