La Cour suprême du Canada a autorisé, vendredi 6 février, l'aide médicale à mourir pour les personnes adultes, qui consentent clairement à mettre fin à leur vie et sont affectées de problèmes de santé graves et irrémédiables leur causant des souffrances persistantes et intolérables.
La haute cour a jugé que l'interdiction de l'aide médicale à mourirdans le code pénal violait la charte canadienne des droits et libertés. Elle a cependant suspendu sa décision pour une période d'un an, afin de permettre aux législateurs de réviser la loi.
DÉCISION À L'UNANIMITÉ
L'affaire avait été portée devant la Cour suprême par les familles de deux femmes de Colombie-Britannique atteintes de maladies dégénératives incurables – qui sont aujourd'hui mortes –, avec le soutien de l'association des libertés civiles de cette province de l'ouest canadien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire