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dimanche 21 septembre 2014

Alzheimer : valoriser les soignants… pour mieux soigner

20 septembre 2014

Le 21 septembre a lieu la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer. ActuSoins est allé à la rencontre des soignants et des patients aux "Parentèles, un établissement spécialisé du groupe Almage.
©Ilioné Schultz
©Ilioné Schutz
Rue Blanche, dans le 9ème arrondissement de Paris, l’architecture futuriste d’un nouveau bâtiment cache un centre d’accueil pour personnes atteintes d’Alzheimer et troubles apparentés.
A gauche, dans une grande salle ouverte, une dizaine de résidents agitent les bras. A gauche, a droite, en haut. Ils écoutent bien attentivement l’animatrice. C'est le cours de gym.
Quelques minutes plus tard,  la réunion quotidienne des transmissions commence. Tous les jours un peu avant midi, soignants et infirmiers font le point sur résidents. Cette dame qui ne mange pas bien, ce monsieur qui ne supporte pas bien son traitement,  l’arrivée d’un nouveau résident…
«  C’est un moment très important qui nous permet d’avoir une vue d’ensemble sur les résidents et d’assurer une bonne transmission des informations, aussi bien médicales que pratiques, explique le cadre infirmier. Pour les roulements des infirmiers, quatre au total, il y en  a toujours un de la veille pour faire le lien ».
L’établissement, ouvert en août 2013,  accueille pour le moment 45 résidents. Les soignants, 28 au total dont les 4 infirmiers, ont un maximum de sept résidents sous leur aile, avec deux soignants par étage ou  « unité de vie » , avec les chambres, un salon / salle à manger collective, et une cuisine, où les repas sont préparés par les soignants.

Zéro frustration

©Ilioné Schultz
©Ilioné Schultz
«  Cela nous permet vraiment de faire des repas adapté et personnalisé, en fonction des régimes et des envies de chacun », confie Edith, une soignante. Le cadre infirmier confirme : «  Ici, notre leitmotiv, c’est le « zéro frustration », dans la limite du possible bien sûr. Cela évite l’agitation et l’angoisse. Il faut aussi que le personnel soignant se sentent bien, car les résidents le ressentent si la personne est stressée ou pressée ».

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