Le Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France (Snarf) a appris "avec stupéfaction" l'autorisation d'un protocole de transfert de compétence aux infirmiers initié au Centre de lutte contre le cancer (CLCC) Léon Bérard de Lyon. Un protocole, validé depuis plusieurs mois, que le Snarf ne voudrait pas voir s'étendre.
Le protocole de coopération intitulé "Transfert de compétence : pose de voie veineuse centrale par l'infirmière" a reçu le feu vert des autorités sanitaires depuis plusieurs mois déjà. L'arrêté autorisant sa mise en œuvre, signé par le directeur général de l'ARS Rhône-Alpes, Christophe Jacquinet (aujourd'hui démis de ses fonctions), date en fait du 22 août 2013. Seulement, le Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France (Snarf) n'a, lui, eu connaissance de cette autorisation que récemment. D'où sa réaction tardive...
Dans un communiqué mis en ligne sur son site internet le 10 février dernier, le Snarf indique que son conseil d'administration, réuni deux jours plus tôt, "a constaté avec stupéfaction la décision de la Haute autorité de santé (HAS) de valider, contre l'avis unanime de la spécialité, le protocole de transfert de compétence pour la pose de voie veineuse centrale par un Infirmier diplômé d'État (IDE)". Une stupéfaction d'ailleurs partagée par le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E).
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