La mise en place de la T2A dans le court séjour en 2004 a incité les établissements - hôpitaux et cliniques - à développer leur activité (dopée notamment par le vieillissement de la population).
Le nombre de séjours en médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO) a ainsi augmenté de 11,5 % entre 2003 et 2011, pour atteindre 16,3 millions, selon la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). En valeur, la croissance des séjours atteint ainsi 18 % sur cette période (avec un déplacement de l’activité vers des séjours plus chers ou mieux valorisés).
60 % de part de marché pour le public
Fait significatif, le secteur public gagne du terrain dans le court séjour : sa part de marché s’élève à 60,6 % en 2011, tandis que celle des cliniques privées est de 30,9 %, celle des hôpitaux privés à but non lucratif restant stable à 8,4 %.
Le public bénéficie de l’effet structure de l’activité avec des séjours plus coûteux et complexes pour des patients âgés ou souffrants de polypathologies. Le montant total des soins remboursés a ainsi« nettement plus augmenté dans les hôpitaux publics (22,9 %) que dans les cliniques privées (9,2 %) », lit-on. Ce phénomène est marqué en chirurgie, plus fréquente dans le privé (54,7 % des séjours), mais plus coûteuse dans le public.
La DREES constate un net repli des cliniques pour certaines opérations courantes comme l’appendicectomie (baisse de 41 % entre 2003 et 2011), les amygdalectomies, les végétations et les drains transtympaniques.
› C.G.
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