La pollution de l'air augmente le risque pour les femmes enceintes de donner naissance à des bébés de petit poids. Une étude européenne sur plus de 74.000 femmes enceintes publiée mardi confirme après d’autres cette corrélation. L'exposition de la femme enceinte aux polluants atmosphériques et au trafic routier augmente de manière significative le risque de retard de croissance foetale, y compris à des niveaux bien inférieurs aux niveaux réglementaires des directives de l'Union Européenne sur la qualité de l'air, notent les auteurs de ce travail publié dans la revue spécialisée The Lancet Respiratory Medicine.
Les chercheurs ont également observé une diminution du périmètre crânien, "ce qui incite à se poser la question de l'effet de la pollution sur le neuro-développement, sur le plan cognitif ou comportemental", relève l'épidémiologiste Rémy Slama, directeur de recherche à l'Inserm et coauteur de l'étude. "Ces résultats suggèrent qu'une proportion importante des cas (de bébés de) petit poids de naissance à terme pourrait être évitée en Europe si la pollution de l'air urbain, et en particulier les particules fines, diminuait", commente t-il. Ce n’est pas la première fois qu’une étude fait le lien entre pollution de l’air et santé du nouveau né.
Les chercheurs ont également observé une diminution du périmètre crânien, "ce qui incite à se poser la question de l'effet de la pollution sur le neuro-développement, sur le plan cognitif ou comportemental", relève l'épidémiologiste Rémy Slama, directeur de recherche à l'Inserm et coauteur de l'étude. "Ces résultats suggèrent qu'une proportion importante des cas (de bébés de) petit poids de naissance à terme pourrait être évitée en Europe si la pollution de l'air urbain, et en particulier les particules fines, diminuait", commente t-il. Ce n’est pas la première fois qu’une étude fait le lien entre pollution de l’air et santé du nouveau né.
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