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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 31 mars 2022

Peut-on faire confiance aux témoignages des enfants ?

DIFFUSÉ LE 31/03/2022

À retrouver dans l'émission

LE POURQUOI DU COMMENT : HISTOIRE

par Gérard Noiriel

La fiabilité des témoignages de mineurs : une question qui a constamment préoccupé la justice depuis le début du XIXe siècle.

Enfant en souffrance
Enfant en souffrance Crédits :  Mrs - Getty

Vous souvenez-vous du scandale de l'affaire d'Outreau qui défraya la chronique au début des années 2000 ? Suite à des dénonciations de plusieurs enfants, que les parents confirmèrent, dix-huit personnes furent écrouées pour viols, agressions sexuelles et corruption de mineurs. Plusieurs d'entre elles restèrent un an derrière les barreaux, d'autres un peu plus de trois ans. Le procès en appel confirma les maltraitances subies par douze mineurs, mais innocenta la plupart des accusés, car plusieurs enfants qui avaient témoigné se rétractèrent.

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Des vies entre les lignes Odile et ses carnets d’histoire

par Marie Piquemal  publié le 30 mars 2022

Officiellement elle est «référente sociale de la gare». Dans les faits, elle retricote des liens avec les sans-abri. Et note tout dans ses carnets. 

Cet article fait partie de notre exploration interactive de la Gare du Nord, à la rencontre des invisibles qui y vivent.

Son bureau est tout au bout de la voie 2. Du bâtiment vitré, elle surplombe les rails. Odile Girardière, 54 ans, y reste parfois des soirées pour recopier ses notes sur l’ordinateur. La journée (ou la nuit), elle consigne tout dans des carnets, qu’elle choisit avec une couverture rigide pour écrire debout, dans les courants d’air de la gare. «Ce sont juste des mots pour me rappeler des visages, des prénoms, des détails. C’est très important pour les fois suivantes, pour reprendre le fil.»

La sombre histoire du Plancher de Jeannot à Paris, témoin de la folie d'un homme

Par Marie Amelie Marchal  Publié le 

L'hôpital Sainte-Anne, dans le 14ème arrondissement de Paris, expose l'œuvre mystérieuse de Jeannot, un paysan du Béarn qui a sombré dans la folie.

Le Parquet de Jeannot est l'œuvre d'un paysan béarnais qui a gravé ses pensées avant de mourir à l'âge de 33 ans.

Le Plancher de Jeannot est l’œuvre d’un paysan béarnais qui a gravé ses pensées avant de mourir à l’âge de 33 ans. (©Allianz / Fondation La sauvegarde de l’art français)

C’est un héritage de la folie humaine qu’abrite l’hôpital Sainte-Anne à Paris. Comme un totem, s’élève au 7 rue Cabanis le « Plancher de Jeannot ». Des planches de bois sur lesquelles un paysan béarnais a gravé sa folie et ses souffrances après le suicide de son père et la mort de sa mère dans les années 60.

Graver sa souffrance et se laisser mourir de faim 

Jean Crampilh-Broucaret, dit Jeannot, est un jeune paysan né en 1939. À 20 ans, il effectue son service militaire en Algérie. C’est à son retour qu’il apprend la mort de son père, un homme réputé violent qui s’est pendu. 

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«Reality»: à Genève, l’obsession comptable d’une petite dame

Marie-Pierre Genecand  Publié mercredi 30 mars 2022

SUISSE

Pendant cinquante-sept ans, Janina Turek a noté des milliers de faits du quotidien. Au théâtre du Grütli, Daria Deflorian et Antonio Tagliarini mettent de la chair autour de ces chiffres. A voir encore ce mercredi soir

En ouverture, le duo recrée la mort de Janina, dans la rue, le 11 novembre 2000  © Silvia Gelli

Sept cent quarante-huit cahiers écrits de 1943 à 2000 et contenant les mentions de, notamment, 15 786 repas, 84 523 personnes aperçues dans la rue, 36 822 visiteurs reçus, 38 196 coups de téléphone passés, 3517 livres lus ou encore 70 042 films et programmes télé regardés. L’encre utilisée est toujours bleu foncé, l’écriture, régulière et sans rature, et des couleurs permettent de distinguer les 33 catégories de faits que Janina Turek, habitante de Cracovie, a consignés pendant cinquante-sept ans.

Le quotidien de Janina Turek recensé avec application © Creative commons

Proche de l’art brut, sa démarche a fasciné le duo d’artistes Daria Deflorian et Antonio Tagliarini, adeptes d’un théâtre sensible. Dans Reality, à voir encore ce mercredi 30 mars au Grütli, à Genève, ils imaginent des embrasements à partir de ces listes et tissent un ballet raffiné autour de l’idée du vivant.

Un choc, une déferlante

Tout a commencé ce jour de 1943 où, ayant réuni de l’argent pour pouvoir faire libérer son mari arrêté par la Gestapo, Janina Turek est arrivée trop tard: Czesław avait déjà été déporté à Auschwitz. Là voilà, enceinte de cinq mois, de retour de sa mission, hagarde, interdite sur le paillasson de l’appartement de ses parents.

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PSYCHÉDÉLICES


 




EXPOSITION PSYCHÉDÉLICES

Héritier du surréalisme, des mandalas, cousin de la Beat Generation, de l’Op et du Pop, l’art psychédé- lique est porteur de visions irréelles flamboyantes, idéales ou cauchemardesques.
Le terme psychédélique apparait en 1957 au terme d’échanges épistolaires entre l’écrivain Aldous Huxley et le psychiatre Humphrey Osmond, il signifie « révélateur de l’âme » et définit tout état relatif à la prise de psychotropes aux effets hallucinogènes.

Au cours du XX° siècle, les substances psychédéli- ques présentes dans la nature et connues depuis des millénaires par les chamanes, sont synthétisées et font tout d’abord l’objet d’une grande curiosité scienti- fique. En Occident, entre 1947 et 1976, l’intérêt pour la recherche dans ce domaine explose, les psyché- déliques sont alors considérés comme les outils de l’exploration de l’esprit humain les plus prometteurs que la psychologie n’ait jamais connus.

Les recherches portent sur l’expérience mystique occasionnée par les hallucinogènes, l’expérience sociale et les possibles traitements de l’anxiété, des addictions ou des troubles neurologiques. Parallèlement, de nombreuses recherches scientifiques sont menées dans la sphère militaire pour tenter d’utiliser les substances psychédéliques comme des armes de guerre, sans succès avéré.

Le déclin de la vogue institutionnelle pour les psyché-déliques s’amorce en 1964, suite aux agissements de l’universitaire américain Timothy Leary, qui distribue du LSD à ses étudiants en vue d’un projet révolution-naire, hédoniste et politisé

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Frédéric Pierrot et Arnaud Desplechin, face à face Réécouter Frédéric Pierrot et Arnaud Desplechin, face à face

DIFFUSÉ LE 31/03/2022

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE CULTURE

par Olivia Gesbert

Retour dans le cabinet du Dr Dayan, interprété par Frédéric Pierrot. Dans cette nouvelle saison, diffusée le 7 avril sur Arte, de nouveaux réalisateurs participent aux séances comme Arnaud Desplechin pour qui la psychanalyse occupe une place de choix dans son travail.

Affiche de la deuxième saison d'En Thérapie
Affiche de la deuxième saison d'En Thérapie Crédits :  Manuel Moutier

Nouvelle perturbation dans la société, nouveaux patients sur le divan du Dr Dayan. Installée en 2020, au sortir du premier confinement, la série d’Olivier Nakache et d’Eric Toledano traite de sujets qui nous peuvent tous nous concerner : maladie, maternité, harcèlement, grossophobie, lynchage sur les réseaux sociaux, poursuites judiciaires, … « C’est le génie d’Olivier Nakache et Eric Toledano de _transformer la société en fiction_, de voir ce qu’on a en partage, faire de la fiction avec ce qu’on a en partage » considère Arnaud Desplechin, tout comme Frédéric Pierrot qui ajoute : « c'est pour ça que le résultat est aussi riche car ils ont voulu donner un partage, une mise en confiance »

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mercredi 30 mars 2022

« Nous sommes des psychologues et nous ne serons jamais des vendeurs de soins psychiques »








Publié le 29 mars 2022

TRIBUNE

Collectif

​Alors que le dispositif MonPsy entrera en vigueur le 5 avril, plus de 2 000 psychologues dénoncent, dans une tribune au « Monde », la gabegie du gouvernement et expliquent pourquoi ils entendent boycotter ce protocole, qu’ils étaient pourtant nombreux à appeler de leurs vœux.

Tribune. Depuis plusieurs mois, Emmanuel Macron et Olivier Véran se félicitent d’une réforme concernant le remboursement de consultations auprès d’un psychologue qu’ils présentent avec emphase comme une avancée historique pour les personnes en situation de détresse psychique.

Que l’on ne s’y trompe pas. Beaucoup de psychologues sont favorables à un dispositif de remboursement des séances au nom d’une égalité d’accès aux soins psychiques. Et puis, ne boudons pas notre plaisir : notre métier est enfin reconnu d’utilité publique, loin des clichés sulfureux qu’il charrie encore parfois. Pour autant, le dispositif MonPsy, qui entrera en vigueur à partir du 5 avril, est inacceptable et dangereux pour nous comme pour nos futurs patients.

Adieu Jacqueline, je t’aimais bien

par Nathalie Rouiller  publié le 2 avril 2022

Jacqueline Jencquel, 78 ans, qui défendait la fin de vie choisie, s’est donné la mort comme elle l’avait souhaitée. Nathalie Rouiller, qui avait fait son portrait de der, lui rend hommage. 

Tu as refermé la porte sans esbroufe, comme une ado en retour de boîte qui aurait retiré ses baskets pour feutrer son pas et ne pas réveiller ceux qui l’aimaient et auraient eu envie de la retenir encore un peu. Jacqueline, tu avais promis de me prévenir, de m’envoyer un texto laconique au cas où, pour que je sache, quand même… Et puis voilà, ton ultime signe fut de commenter une story Instagram. J’aime à croire que tu n’as pas voulu gâcher mon voyage au Cambodge… En réalité, et plus prosaïquement, j’imagine que ton instinct de survie, contre lequel tu guerroyais depuis deux ou trois ans t’a finalement lâché la grappe. La fin de vie choisie, inlassable combat que les politiques effleurent du bout des lèvres en période électorale, t’avait amenée à beaucoup réfléchir, théoriser et écrire, sur la mort et le suicide assisté.

A l’Ehpad Orpea de Neuilly, des dysfonctionnements persistent et « font courir un risque » aux résidents

Par   Publié le 29 mars 2022

L’enquête de l’ARS et du conseil départemental des Hauts-de-Seine menée fin janvier dans l’établissement Les Bords de Seine dresse un constat sévère.

Rien n’a changé. Ou si peu. La moquette est toujours aussi moelleuse, les chambres aussi spacieuses et même si la piscine intérieure est en réfection et la salle de cinéma fermée pour travaux, les tarifs aussi onéreux – entre 6 500 et 12 000 euros par mois. A la résidence Les Bords de Seine, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), fleuron du groupe Orpea, le décor est clinquant, mais la prise en charge des résidents demeure toujours aussi peu reluisante. C’est ce que met au jour un rapport de l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France et du conseil départemental des Hauts-de-Seine, révélé par Le Journal du dimanche et auquel Le Monde a eu accès. Le constat sévère des deux tutelles découle d’une inspection inopinée des lieux, les 27 et 28 janvier, diligentée à la suite de la sortie du livre de Victor Castanet, Les Fossoyeurs (Fayard, 400 pages, 22,90 euros), enquête sur les pratiques d’optimisation financière du géant mondial des Ehpad.

Présidentielle 2022 : la santé mentale, loin derrière les priorités santé des candidats

Par :  Clara Bauer-Babef    29 mars 2022

En septembre 2021, 23% des Français montraient des signes d’état anxieux, selon Santé publique France. [Esther Snippe/EURACTIV/Shutterstock]

La santé mentale des Français reste tabou et les propositions des candidats à l’élection présidentielle peu nombreuses, alors même que celle-ci s’est dégradée à la suite de la pandémie de Covid-19 et ses différentes mesures restrictives.

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LE NOUVEAU BÂTIMENT EN PSYCHIATRIE DU CHU DE SAINT-ETIENNE OUVRE LUNDI PROCHAIN

ACTIV RADIO

le 30 mars 2022

Le nouveau bâtiment de psychiatrie.

Les nouveaux locaux réunissent plusieurs services des hôpitaux de Bellevue et de la Charité. Le bâtiment regroupe les unités d’hospitalisation psychiatrique adulte, le centre pour les séjours de courte durée et la prise en charge du comportement alimentaire.

Quels changements ?

Pour la première fois, l’ensemble des patients sont regroupés au sein d’un même bâtiment. Les 30 chambres sont individuelles, une nouveauté pour les adultes hospitalisés, même si c’était déjà le cas pour les patients souffrant de troubles de l’alimentation. 20 places sont disponibles au centre de jour (les personnes qui ne restent qu’un jour).

Une salle de sport, des espaces d’apaisement, des bureaux de consultations ou encore de nombreuses terrasses ont aussi été installés sur les trois étages que comptent le nouveau bâtiment. Des salons dédiés à l’accueil des familles ont également été aménagés.

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mardi 29 mars 2022

Détenues et autrices: «Vous savez, l’écriture, on a ça en soi ou on l’a pas»

par Ramsès Kefi  publié le 29 mars 2022

Aidées notamment de l’autrice Delphine de Vigan de juillet à septembre, 17 femmes de la maison d’arrêt de Roanne ont écrit un recueil paru chez Robert Laffont, fait de pensées intimes et de réminiscences.

Sandrine dit qu’elle a écrit ses textes pour Antonio, son futur mari. Et que petite, au foyer où elle était placée, elle ne se lassait pas des romans d’amour. Le coup de foudre pour son homme est d’ailleurs une intrigue à nœuds, cœurs et tiroirs. C’est arrivé là où on l’a croisée : en prison. Il y a quelques années, une compagnonne de cellule a passé du temps, beaucoup, à lui parler de son copain. «Il est beau, j’ai une photo.» Sandrine l’a mise en garde : «Ne me la montre pas, je ne répondrai plus de rien si ton fiancé me plaît.» La malheureuse n’a rien écouté. Sandrine a été libérée, a retrouvé Antonio et l’a séduit. «En amour ou en amitié, je suis prête à tout. Je suis descendue aux enfers pour ça.» Pour lui, cette quadra en pull épais, de nouveau incarcérée, a déjà marché sur l’autoroute – «c’est une longue histoire». Et pour l’impressionner encore, elle cosigne un livre à la maison d’arrêt de Roanne (Loire), Histoires de femmes (sorti le 8 mars), où elle lui dédie des passages.

« Finissons-en avec l’expression “faire une fausse couche”, parce que rien n’est faux, et que tout est vrai »

Publié le 27 mars 2022  

L’arrêt naturel d’une grossesse est un phénomène encore trop peu pris en charge au sein de notre société, constate, dans une tribune au « Monde », un collectif de femmes engagées pour « rompre ce tabou » qui « culpabilise et invisibilise », et pour réclamer une prise en charge adaptée.

En 2022, en France, une grossesse sur quatre se solde par une fausse couche dans les vingt-deux premières semaines d’aménorrhée. Et une femme sur dix risque de subir une fausse couche au cours de sa vie. Chaque année, 200 000 Françaises traversent cette épreuve. Nous l’avons traversée au moins une fois. Ou connaissons tous et toutes au moins une femme, un couple l’ayant vécu. Cette femme, c’est votre amie, votre sœur, votre conjointe, votre collègue, votre patiente…

Droit des malades : un chantier toujours en cours depuis vingt ans

Par  et   Publié le 28 mars 2022

La loi Kouchner de 2002 sonnait à l’époque comme une révolution. Accès au dossier médical, information du patient, recherche de consentement aux soins… autant de mesures qui ont permis de sortir du paternalisme médical. Mais la pandémie a mis au jour les fragilités des dispositifs.

Vingt ans après, jour pour jour, ils se sont tous retrouvés au ministère de la santé pour célébrer l’anniversaire de la loi du 4 mars 2002 sur les droits des malades. Des festivités sous forme d’un colloque organisé par l’Institut droit et santé (Inserm, Université de Paris). Il y avait là Bernard Kouchner, ancien ministre de la santé qui a laissé son nom à cette loi ; Didier Tabuteau, son directeur de cabinet d’alors, qui a joué un rôle majeur tout au long du processus ; d’autres « Kouchner boys » ; et beaucoup des protagonistes de cette épopée législative. Ils avaient tous le sourire. Olivier Véran, l’actuel locataire de l’avenue de Ségur, a, lui, salué « une très belle loi ».

« Notre système de santé doit anticiper un nouveau choc, celui de l’entrée des “baby-boomeurs” dans l’âge des risques de perte d’autonomie »

Publié le 24 mars 2022 

TRIBUNE

La crise sanitaire a montré que le secteur du grand âge est mal préparé pour faire face à des pics de demandes de soins alertent, dans une tribune au « Monde », les économistes de la santé Francesca Colombo et Thomas Rapp, qui expliquent que l’amélioration de l’offre doit devenir une priorité nationale.

Tribune. A bien des égards, la pandémie a testé la résilience de notre système de santé, c’est-à-dire sa capacité à absorber plusieurs chocs sans compromettre durablement le bien-être des Français. Avec quels résultats ?

Ambiance ta life 💨🕺: C’est quoi l’exposome

Publié le : 29/11/2021

Savez-vous que vous possédez un exposome ? Il correspond à l’ensemble des expositions environnementales auxquelles vous êtes soumis tout au long de votre vie, via votre alimentation, l’air que vous respirez, les rayonnements qui vous bombardent, vos comportements, votre environnement sonore, psychoaffectif ou encore socioéconomique… Comme votre génome, il influence votre santé, et pas qu’un peu !

Le fait est désormais bien établi, notre santé dépend largement de notre environnement : des facteurs environnementaux seraient à l’origine de plus de 70 % des maladies non transmissibles, qu’il s’agisse de maladies cardiovasculaires ou métaboliques, de cancers ou encore de problèmes respiratoires chroniques. Et au fil des connaissances acquises sur le sujet, il est apparu que l’on aurait tout à gagner à considérer les différents facteurs incriminés dans leur ensemble, plutôt que d’étudier séparément l’effet de chacun d’entre eux sur la santé humaine. En effet, certains agissent en synergie (c’est le fameux effet cocktail 🍸), tandis que d’autres se compensent. De plus, ces facteurs n’ont pas le même impact selon le moment de la vie où l’on y est exposé, ni selon la durée de l’exposition.

D’où l’idée d’intégrer la totalité des expositions auxquelles un individu est soumis depuis sa conception pour en faire « un tout » – c’est donc ça un exposome ! – et en caractériser les effets sur la santé. Avec une bonne connaissance des exposomes et de leurs impacts, on pourrait non seulement prédire des risques de santé, de manière à proposer des prises en charge précoces aux personnes concernées, mais aussi agir pour tendre vers des exposomes les plus favorables possible à notre santé et à notre bien-être.

C'est quoi l'exposome - Image avec des personnages de tous les âges de la vie dans un paysage avec un lac, un champ, une ville, une usine, sous les rayonnements du soleil.
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Lancement de la formation Premiers Secours en Santé Mentale Jeunes

4 février 2022

L’OMS rapporte que « la moitié des problèmes de santé mentale commencent avant l’âge de 14 ans, mais la plupart des cas ne sont ni détectés ni traités ». (1) Après avoir formé plus de 16 000 secouristes en France capables de repérer les signes d’un mal-être et de venir en aide aux personnes vulnérables ou en crise, l’association PSSM France lance la formation Premiers Secours en Santé Mentale Jeunes.

[...] 

Qu’est-ce que la formation Premiers Secours en Santé Mentale Jeunes ?

La formation Premiers Secours en Santé Mentale Jeunes est une formation citoyenne, destinée aux adultes qui travaillent ou vivent avec des adolescents et jeune majeurs (parents, assistantes sociales, enseignants…). Son objectif est de permettre un repérage plus adapté des troubles de santé mentale ainsi qu’un accompagnement vers le soin. 

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Enquête sur la santé psychologique du personnel infirmier durant la pandémie




     
  • CAROLINE GIARD
  •     
LE 29 MARS 2022

L’enquête menée auprès du personnel infirmier en 2020 a démontré que la COVID-19 a eu un effet négatif sur l’état de santé psychologique de ce personnel déjà fragilisé avant la pandémie.

Le rôle des infirmières et infirmiers a été central durant la pandémie de COVID-19, depuis le tout début jusqu’à aujourd’hui. Mais quel était l’état de santé psychologique de ces professionnels au plus fort de la crise et quels ont été ses effets sur leur santé et leur satisfaction au travail?


Les enjeux de la présidentielle en Aveyron : les syndicats de santé demandent plus de moyens

Publié le 

Dans le cadre de la campagne présidentielle, Centre Presse donne la parole aux Aveyronnais pour qu'ils détaillent leurs attentes sur le sujet de la santé. Du côté des syndicats, on réclame des moyens.

Le délégué central CGT à l’hôpital Sainte-Marie, Francis Cunnac, ne manque pas d’idées pour interpeller les candidats à la présidentielle.

[...] 

La psychiatrie, parent pauvre de la santé

Dans les revendications de la CGT, la question de la psychiatrie reste fondamentale alors même qu’elle est quasiment absente des débats. "Nous demandons des embauches pour la prise en charge des patients", souligne Francis Cunnac. Et de rappeler "qu’en psychiatrie, c’est là où les salaires sont les plus faibles. Je pense aussi qu’il faut repenser la formation d’infirmiers psychiatriques et abroger l’ordre des infirmiers". Il propose aussi de "retirer la formation des infirmiers de Parcours Sup. C’est une catastrophe !"

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REGARDS MAISON DE VICTOR HUGO

Bourdelle Museum

 

17 février au 5 juin 2022

Exposition

Regards n’est pas une exposition comme les autres. Imaginée par une commissaire non-spécialiste, elle propose des chemins de traverse mêlant des époques, des artistes et des styles. Surprenante, proposant des rapprochements inédits et des mises en abyme, elle tend un miroir inattendu aux œuvres d’art qui témoignent de ce que les artistes, hier comme aujourd’hui, ont su voir, méditer et transmettre.

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