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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 22 septembre 2021

«Moi les hommes, je les chasse»


 


Mardi Noir — 

Quand j'ai dit ça à ma psychanalyste, elle a arrêté la séance. Il était temps d'écouter cette vérité pour ne plus subir le joug du déterminisme et de faire de celui-ci un choix.

Durant des années, j'ai analysé mon célibat comme la conséquence de mes mauvais choix. | Vladislav Babienko via Unsplash
Durant des années, j'ai analysé mon célibat comme la conséquence de mes mauvais choix. | Vladislav Babienko via Unsplash

Dans Ça tourne pas rond, Mardi Noir, psychologue et psychanalyste, revient chaque semaine sur une question ou problématique psychologique.

J'ai versé des litres de larmes à m'apitoyer sur mon triste sort. À hurler à la lune, à minuit, entre les draps, entre la morve et le désespoir, les yeux dans le vide, la joue mouillée contre le mur froid de ma chambre, désarticulée, hoquetant ma question: pourquoi suis-je encore et toujours célibataire? Pourquoi ne fais-je pas partie de cette catégorie privilégiée de femmes hétérosexuelles en couple, posées, qui ont des projets d'enfants, de vacances, de mariage, en ligne droite vers le bonheur? Au bas mot, j'ai passé cinq mois par an pendant vingt ans à pleurer ce constat. Aujourd'hui j'en ris.

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Folie Niki de Saint Phalle, super nana

par Alexandra Schwartzbrod   publié le 23 septembre 2021 à 4h55

Dans un essai singulier consacré à l’enfance saccagée de la plasticienne unique en son genre, Gwenaëlle Aubry déroule l’imagination, la folie et la classe de l’artiste.

C’est une plongée dans la folie et l’enfance que nous offre Gwenaëlle Aubry avec son essai consacré à Niki de Saint-Phallepeut-être même une plongée dans la folie de l’enfance tant la vie et l’œuvre de cette artiste hors norme sont marquées par les douze premières années de sa vie. On ne peut en effet comprendre la psyché et l’imagination foisonnante de cette femme, au prénom venu du grec (nike signifie victoire), sans remonter aux origines, sans décortiquer ses relations tourmentées avec ses parents et son milieu. «Elle s’appelle Saint-Phalle, et à l’âge de 11 ans elle a été violée par son père, écrit Aubry dès la quatrième page. On pourrait commencer par là, tout reprendre à zéro. Elle est née le 29 octobre 1930, Catherine Marie-Agnès Fal de Saint-Phalle, et un jour de l’été 1942, son père, André Marie Fal de Saint-Phalle, a “mis son sexe dans (sa) bouche”.»

Au pays des ados shifteurs

LE 22/09/2021

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

Recluses dans leurs chambres, deux adolescentes, Emma et Clara, racontent comment elles s'envolent dans des mondes parallèles, par le biais d'une pratique proche de l'auto-hypnose : le shifting. De TikTok à Poudlard, l'imaginaire fait voyager.

Une adolescente rêve dans sa chambre
Une adolescente rêve dans sa chambre Crédits :  Getty

Mais que font les ados enfermés dans leurs chambres ? Sont-ils encore et toujours scotchés sur leurs écrans à jouer à des jeux vidéos ou à flâner sur les réseaux ? Pas pour tous, non, quelques uns s'adonnent à une pratique toute particulière : le shifting. Qu'est-ce donc ? Shifter, c'est changer de réalité. Les ados, pour échapper à la monotonie du quotidien ou à l'ennui du confinement, se transportent par la pensée, dans un monde, dans une vie, dans un personnage qui leur plaît. Sur Tiktok, ils sont nombreux à expliquer leurs techniques, qui relèvent souvent de l'auto-hypnose. Jeanne Mayer est allée à la rencontre de ces explorateurs - souvent des exploratrices - de la psyché. 

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Expérimentation Réalité virtuelle : une «machine à empathie» contre la récidive des auteurs de violences conjugales

par Marlène Thomas  publié le 24 septembre 2021 à 7h01

Marchant dans les pas de l’Espagne, le ministère de la Justice s’apprête à lancer ce vendredi à Villepinte, Lyon et Meaux une expérimentation d’utilisation de la réalité virtuelle pour lutter contre la récidive des auteurs de violences conjugales.

«Tout est parfait.» Dans un salon cossu du ministère de la Justice, casque de réalité virtuelle vissé sur la tête, nous sommes projetés dans l’intimité d’un couple. Ils pourraient être n’importe qui. Le film immersif de douze minutes, tourné en prises de vues réelles à 360°, s’ouvre sur une scène anodine de dîner aux chandelles. Champagne, jus d’orange et rose rouge, visiblement pour fêter l’annonce d’une grossesse. La banalité du quotidien comme amorce d’une escalade de la violence.

« Je ne veux plus passer mon temps à éduquer mes compagnons » : pour des femmes, le choix d’un célibat « libérateur »

Par    Publié le 24 septembre 2021

Après avoir vécu en couple les mécanismes de domination masculine, de nombreuses féministes remettent aujourd’hui en question le modèle hétérosexuel de la vie à deux.

Une manifestante Femen lors d’une manifestation, à la veille de la Journée de la femme, place de la République, à Paris, le 7 mars 2021.

Après dix ans de relation, Ludivine Demol a quitté son compagnon « pour une histoire de tache de sauce tomate »« La tache de trop », précise celle pour qui l’engagement féministe ne faisait plus bon ménage avec la vie de couple. « Ma séparation s’est clairement faite pour des raisons féministes », assume la trentenaire, qui souhaite aujourd’hui « se passer des hommes ».

"Génération Z" : à quoi pensent les jeunes avec Zemmour

LE 23/09/2021

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

Rencontre à Paris et à Toulon avec les plus jeunes des militants d'Eric Zemmour, le mouvement Génération Z.

File d'attente pour la dédicace du livre d'E. Zemmour à Toulon
File d'attente pour la dédicace du livre d'E. Zemmour à Toulon Crédits :  Maxppp

Ils ont entre vingt et trente ans, ils se rendent aux séances de dédicaces du polémiste, suivent régulièrement ses interventions à la télévision, collent des affiches "Eric Zemmour président" dans la rue, ou scandent "Zemmour Second Tour !" lors des discours de l'auteur. Qui sont donc les membres du mouvement Génération Z, qui soutiennent la (potentielle) candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle ? Rémi Dybowski-Douat s'est rendu ce vendredi 17 septembre au Palais des Congrès à Toulon, première étape de la tournée de promotion du livre d'Eric Zemmour, La France n'a pas dit son dernier mot. Il y a rencontré cette jeunesse d'extrême-droite qui voit dans l'ancien chroniqueur d' "On est pas couché" un leader politique.   


PMA : la longue attente des femmes noires

LE 21/09/2021

À retrouver dans l'émission

LES PIEDS SUR TERRE

Pour avoir un enfant qui leur ressemble, les femmes noires, comme Sandrine, attendent en moyenne huit ans avant de bénéficier d'un don d'ovocytes en France. Les donneuses se font rares, c'est pourquoi Sandrine s'est résolue à partir à l'étranger. Pauline, elle, a décidé de donner ses ovocytes.

Echographie d'une femme enceinte
Echographie d'une femme enceinte Crédits :  Getty

D'après l'Institut National d'Etude Démographique (INED) un enfant sur trente est conçu par assistance médicale (PMA) en France. Les femmes infertiles ont ainsi recours en nombre au don d'ovocytes. Or il y a en France une pénurie d'ovocytes de femmes noires, ce qui provoque une inégalité d'accès : les femmes noires ont beaucoup plus de difficultés que les femmes blanches à avoir un enfant de la même couleur de peau qu'elles. 

Pauline, donneuse d'ovocytes

Si les donneuses noires sont rares, Pauline, elle, a sauté le pas. La jeune femme, qui se définit comme métisse, tombe par hasard sur une vidéo YouTube de la chaîne de Sandrine Ngatchou, "OvocyteMoi", qui lui fait découvrir pour la première fois le don d’ovocytes et plus particulièrement la problématique du don d’ovocytes de personnes racisées.

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Youtubeurs, podcasteurs : nos relations parasociales avec ces amis qui nous ignorent

Par Pauline Petit  20/09/2021

Les spécialistes de sciences de la communication et psychologues parlent de "relations parasociales" pour décrire ces liens à sens unique que l'on tisse avec des personnages de fiction ou des célébrités. A l'ère des médias sociaux, le phénomène se renforce. Mais ne change-t-il pas aussi de nature ?

Nos relations parasociales : ces amis qui ne nous connaissent pas
Nos relations parasociales : ces amis qui ne nous connaissent pas Crédits :  Malte Muller -Getty

Ce soir, vous retrouvez un ami. Il va vous tenir informé des dernières actualités, vous conter de nouvelles aventures ou vous dire dans quel restaurant il a déjeuné ce midi. Impossible par contre de lui répondre ; d'ailleurs, il ne vous demandera jamais "et toi, ta journée ?". Non par impolitesse, mais simplement parce que cet "ami", c'est en fait votre présentateur préféré, le personnage principal d'une série télévisée, ou l'influenceur dont vous ne manquez aucun post sur les réseaux sociaux. Comment expliquer que l'on puisse tisser des liens affectifs avec des personnes ou personnages qui, pourtant, ignorent tout de notre existence ? Si vous vous sentez véritablement proche d'une personne que vous ne connaissez que par média interposé, vous faites l'expérience de ce que certains chercheurs nomment une "relation parasociale". 

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David Cronenberg on mortality and kissing a silicone corpse in his first short, NFT film

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SEPTEMBER 14, 2021

When the life-size prosthetic of David Cronenberg’s corpse first arrived at his Toronto home, the artists that built it covered the decaying body so the neighbors wouldn’t see them unloading it from their trunk. They carried the 5’9” silicone deadweight, which stars alongside the renowned filmmaker in ‘The Death of David Cronenberg,’ up four flights of stairs to his daughter Caitlin’s childhood bedroom, and they tucked it into bed.

And there they left it. Alone, on its back, mouth agape, skin marbling: purple, red, white.







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"Phédon" ou l’art de mourir

"Phédon" ou l’art de mourir

Comment Socrate nous apprend-t-il à mourir ?

4 ÉPISODES (2 DISPONIBLES)

À PROPOS DE LA SÉRIE

Quiconque a lu un dialogue de Platon a peut-être déjà eu cette impression, un peu paradoxale : l'impression d'être un chat qui tombe d'une fenêtre, entre le vertige, le doute, la panique, de voir peu à peu s'effondrer toutes ses convictions, et l'assurance, pourtant, de retomber bien sur ses pieds, réconforté et presque heureux d'en sortir vivant et armé de principes fermes. 

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“L’élégance de Roland Jaccard”, par Frédéric Schiffter

Frédéric Schiffter publié le 

Hommage

Journaliste, écrivain, psychanalyste et éditeur, Roland Jaccards’est donné la mort lundi 20 septembre, à l’âge de 79 ans. Frédéric Schiffter, son ami et philosophe, lui rend un dernier hommage et revient sur son parcours de vie.

Ce lundi 20 septembre, à 8h15, j’allume mon ordinateur. Je constate que Roland Jaccard m’a envoyé un mot à 7h38. « Je m’en vais ! Prends le relais ! » Je comprends que mon ami vient de se donner la mort et que ses derniers mots sont ceux d’un testament. 

« Figures & Figurants Rencontres de parloir » de Michèle Soullier

22 septembre 2021



Dans ce témoignage, Michèle Soullier nous livre le récit de son expérience en tant que visiteuse de prison et animatrice d’ateliers d’écriture dans une maison d’arrêt pour hommes. Elle dresse les portraits des personnes qu’elle rencontre, relate des anecdotes et documente également l’évolution de relations qui se tissent au fil des semaines – voire des mois. On découvre une autre facette du milieu carcéral entre douleur, méfiance, confiance, complicité et joie.

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VIVIAN MAIER











Du 15 septembre 2021 au 16 janvier 2022
MUSÉE DU LUXEMBOURG
Le parcours de Vivian Maier (New York, 1926 – Chicago, 2009) est atypique mais c’est pourtant celui d’une des plus grandes photographes du XXe siècle. C’est au cœur de la société américaine, à New York dès 1951 puis à Chicago à partir de 1956, que cette gouvernante d’enfants observe méticuleusement ce tissu urbain qui reflète déjà les grandes mutations sociales et politiques de son histoire. C’est le temps du rêve américain et de la modernité surexposée dont l’envers du décor constitue l’essence même de l’œuvre de Vivian Maier. L’exposition permet au public d’accéder pour la première fois à des archives inédites de la photographe, découvertes en 2007 : photographies vintages que Vivian Maier a pu tirer, films super 8 jamais montrés, enregistrements audio… L’exposition permet ainsi de saisir toute l’ampleur de l’œuvre de cette grande artiste et de replacer son œuvre dans l’histoire de la photographie.

 

La Constitution invoquée au secours du droit à mourir dans la dignité

Par   Publié le 22 septembre 2021 

Devant le refus du Parlement de s’emparer du sujet, l’association suisse Dignitas saisit aujourd’hui le Conseil d’Etat. Objectif : faire évoluer les choses par la voie juridique.

Une photo prise le 18 octobre 2018 devant l’entrée du Conseil d’Etat, sur la place du Palais Royal, à Paris.

A défaut de voir le débat sur « le droit à mourir dans la dignité »s’ouvrir réellement sur le terrain politique, et devant l’incapacité du gouvernement et du Parlement à s’emparer de ce sujet de société, c’est par la voie juridique que les choses pourraient évoluer. L’association suisse Dignitas, militante pour le droit à choisir sa fin de vie, devait déposer, mercredi 22 septembre, une requête devant le Conseil d’Etat accompagnée d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) afin que le Conseil constitutionnel se prononce.

Claire Hédon : «L’épidémie a aggravé les inégalités d’accès aux services publics»

par Cécile Bourgneuf et Nicolas Massol  publié le 22 septembre 2021 à 20h01

La défenseure des droits alerte sur la fermeture accélérée des services de proximité et dénonce la dématérialisation qui empêche de nombreux usagers moins connectés à en bénéficier.

Remplir une feuille d’imposition, acheter un billet de train, faire une demande de carte d’identité… On peut aujourd’hui réaliser de nombreuses démarches administratives en quelques clics sur Internet. Si la dématérialisation facilite les démarches de nombreux usagers pour accéder aux services publics, elle en écarte aussi les moins connectés.

Apocalypse mode

 



Disponible : Du 17/09/2021 au 23/10/2021







Les accusations pleuvent sur le monde de la mode : écocide, surproduction, gaspillage, racisme… Comment réinventer un système particulièrement amoral ?

Le 29 septembre 2020, le collectif européen Extinction Rebellion pirate le médiatique défilé de Dior, se jouant des services de sécurité pour arpenter le podium, une banderole "We are all fashion victims" en main. Une manière de sonner le glas d’une industrie frivole, dépensière et insouciante, à l’aune des différentes crises qui déferlent sur la planète. Le réquisitoire est brûlant : le Covid-19 et son impact économique a porté le dernier coup de boutoir à ce monde fermé, régi par l’argent et célébrant le caprice. Qui peut, aujourd’hui, soutenir une maison de couture (Chanel) qui faisait venir en 2010 de gigantesques blocs de glace depuis la Suède pour servir de décor à son défilé ?

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mardi 21 septembre 2021

La télémédecine pour diagnostiquer une démence à distance

Serge Cannasse   17 sept. 2021

Plusieurs millions de personnes atteintes de démence ne sont jamais diagnostiquées. La cause principale en est l’inaccessibilité aux structures de soins, soit pour une raison d’éloignement géographique, soit par difficulté à se déplacer. Le diagnostic est en effet posé à l’issue d’un entretien en face-à-face avec un clinicien. La pandémie de COVID-19 a montré l’intérêt de la télémédecine pour remplacer ce dernier dans un certain nombre de situations cliniques. Des chercheurs de la fondation Cochrane ont cherché à l’évaluer pour le diagnostic de démence ou de déficience cognitive légère (DCL).

Pour cela, ils ont fait une revue de la bibliographie sur le sujet jusqu’en novembre 2020. Premier constat : la littérature est maigre. Ils n’ont en effet trouvé que trois études de bonne qualité, portant sur 136 patients au total. Deux ne portaient que sur le diagnostic de démence (dont une étude n’ayant inclus que seize personnes), la troisième sur ce diagnostic et celui de DCL. Les évaluations étaient réalisées par deux spécialistes pour chaque patient, à un mois d’intervalle, une en face-à-face, l’autre en télémédecine.

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Maladie professionnelle : l’employeur doit rembourser tous les frais réels exposés

 Par Sophie Soykurt  Publié le 22/09/2021

Après que l’imputabilité au service de sa maladie a été reconnue, une DGS a demandé à sa collectivité de prendre en charge le coût de la psychothérapie qu’elle suit en raison de cette maladie professionnelle, ainsi que les frais de déplacement pour se rendre à ces séances.

Les juges ont considéré qu’en cas de maladie imputable au service, les dispositions de l’article 57 de la loi du 26 janvier 1984 comportent, pour les fonctionnaires territoriaux, le droit au remboursement non seulement des honoraires médicaux mais encore de l’ensemble des frais réels exposés par eux et directement entraînés par une maladie reconnue imputable au service. Les intéressés doivent alors justifier tant du montant de ces frais que du caractère d’utilité directe que ceux-ci ont présenté pour parer aux conséquences de la maladie dont ils souffrent.

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La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté alerte sur l’état des commissariats

Par   Publié le 21 septembre 2021

Outre un problème de suroccupation et de saleté des cellules, les recommandations publiées au « Journal officiel », mardi 21 septembre, pointent le non-respect des règles sanitaires en cette période de Covid-19.

La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté a dénoncé, le 21 septembre, l’insalubrité de certains commissariats.

« Totale indignité »« saleté innommable » et « odeurs pestilentielles »« accumulation de crasse » : le bilan dressé par Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), publié mardi 21 septembre, ne révolutionne pas davantage l’exercice qu’il ne donne de motifs d’espoir dans l’amélioration des conditions de garde à vue au sein des commissariats français, du moins ceux visités entre les mois de novembre 2020 et juillet 2021.

Essais cliniques : l’éthique face à l’innovation

Par   Publié le 20 septembre 2021

La pandémie a mis en lumière l’importance de la bonne évaluation des médicaments et des vaccins. Ces essais sont aujourd’hui largement conduits, pour le compte de l’industrie pharmaceutique, par des sociétés spécialisées. Un marché mondial ayant pour matière première le corps des sujets volontaires, ce qui pose de nombreuses questions éthiques.

Au centre d’études cliniques de l’université Cayetano Heredia, à Lima, au Pérou, en septembre 2020.

Depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19, au début de l’année 2020, pas moins de 22 vaccins contre le Covid-19 ont été commercialisés, d’après les données rassemblées par l’Unicef, et 103 sont en cours d’évaluation clinique ou réglementaire, mobilisant des centaines de milliers de volontaires à travers le monde.

«Perte de sens», «absurdité» : les agents des services publics donnent le las

par Anaïs Moran   publié le 20 septembre 2021

Plus de 4 500 fonctionnaires ont répondu à l’enquête du collectif «Nos services publics» sur la perte de sens dans leur travail. Parmi eux, 80% pointent un sentiment «d’absurdité» récurrent dans l’exercice de leur mission.

Les agents de la fonction publique ont-ils encore foi en leur mission ? Se sentent-ils toujours utiles à l’intérêt général, ou les coupes budgétaires et autres logiques d’austérité dictées dans leur administration ont-elles eu raison de leur engagement ? Dans une enquête dévoilée ce lundi, le tout jeune collectif «Nos services publics» – né il y a cinq mois, à l’initiative d’agents et cadres de la fonction publique animés par la volonté de décrypter de l’intérieur les dysfonctionnements de l’Etat – a voulu prendre la température du phénomène de «perte de sens» vécu par leurs pairs. Entre le 30 avril et le 31 août, plus de 4 500 fonctionnaires, de tous âges, de tous statuts et de tous secteurs d’activité, ont répondu à l’appel de leur questionnaire et 3 000 d’entre eux ont même pris le temps de témoigner anonymement de leurs expériences professionnelles.

Quand l’AP-HP active sa Synapse

Paris, le samedi 25 janvier 2021 – Il y a plus de dix ans, l’Etude nationale sur les événements indésirables graves associés aux soins estimait que les erreurs médicamenteuses étaient à l’origine d’un évènement indésirable grave (EIG) toutes les 2000 journées d’hospitalisation, soit 50 000 EIG par an. Certains estiment par ailleurs que 10 à 12 000 décès seraient liés chaque année aux erreurs médicamenteuses et responsables de 10 % des hospitalisations du sujet âgé. Or, une grande partie de ces erreurs est sans conteste évitable.

Détection automatique des interactions et des contre-indications

Pour faire face au défi de la iatrogénie médicamenteuse rendue de plus en plus prégnante avec l’élargissement constant de la pharmacopée, le vieillissement de la population et la multiplication des patients âgés polymédiqués, la conciliation pharmaceutique est une démarche essentielle. Elle est cependant chronophage et souffre d’un déficit d’effectifs. Aussi, des outils numériques ont été déployés pour faciliter le travail des praticiens.

C’est pourquoi l’entreprise Synapse a été fondée à la fin de l’année 2017. Elle propose un outil intelligent de détection des « anomalies » éventuelles, dont l’objectif est de constamment s’adapter non seulement aux données les plus récentes de la littérature scientifique et des agences de régulation, mais aussi aux pratiques personnelles de chaque professionnel de santé.