Si vous souhaitez investir hors des sentiers battus, la culture du safran peut se révéler très rémunératrice, puisque cette épice constitue un produit « deux fois plus cher que l’or[1]. » Outre son rôle culinaire et son intérêt économique, le safran (obtenu par déshydratation des stigmates du Crocus sativus) pourrait avoir une place… comme « traitement d’appoint contre la dépression majeure », selon une étude réalisée à l’Université de Mashhad (Iran).
Certes, il faut tenir compte du contexte : l’Iran est un grand producteur de safran, lequel serait même ici « le meilleur du monde » ; l’étymologie du mot « safran » viendrait d’ailleurs (via le latin safranum) du persan zarparan (signifiant « or-plume », par allusion à la légèreté des stigmates de la fleur) et, dans la médecine traditionnelle iranienne, le safran passait déjà pour avoir les vertus d’un antidépresseur[2]. Mais l’étude en question semble confirmer cet usage coutumier du safran, et plus précisément de la crocine, (un caroténoïde, principal « composant actif » du safran).