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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 30 juin 2014

7èmes journées nationales des Maisons des adolescents - Les mixités à l'adolescence

7èmes journées nationales des Maisons des adolescents - Les mixités à l'adolescence
7èmes journées nationales des Maisons des adolescents 
"Les mixités à l'adolescence"
Les 9 et 10 octobre 2014

Lieu : Université Paris Ouest Nanterre - La Défense

Renseignements et inscriptions : 
Mme Michèle LEVAVASSEUR 
01 69 82 91 23  ou 06 14 68 4472



Le recours à l’IVG repart à la hausse

30.06.2014

Simple hausse passagère ou réelle reprise du phénomène ? En 2013, le recours à l’IVG serait reparti à la hausse révèle une étude de la Drees. Dans ce travail, les auteurs (A.Vilain et al.) dressent une comptabilité détaillé des interruptions volontaires de grossesses pratiquées en France en 2012 et donnent la tendance pour 2013.

Une hausse de 4,7%

Résultats : « en 2013, le nombre total d’IVG en France métropolitaine issu du PMSI à la date du 13 mars 2014 a augmenté de 4,7 % par rapport au chiffre de 2012 alors qu’il diminuait légèrement ces dernières années » indique la Drees. 

Même s’il s’agit de chiffres provisoires, « une légère tendance à la hausse se dessine donc globalement sur l’année 2013 ».

Plusieurs éléments pourraient expliquer le rebond de l’IVG comme le suggèrent les auteurs de l’étude qui pointent « un contexte marqué par la gratuité des IVG depuis le 31 mars 2013, l’augmentation en 2013 de la rémunération des établissements hospitaliers qui pratiquent une IVG et le débat concernant les moyens de contraception ayant eu lieu un an avant ».

Génériques et antidépresseurs : la cnamts veut optimiser les prescriptions des généralistes

30.06.2014

Les généralistes seront-ils mis à contribution par le prochain PLFSS pour 2015 ? C’est probable et les grandes manœuvres de l’été devraient, comme chaque année en donner un aperçu. Premier élément attendu, jeudi prochain, avec l’adoption par le conseil de la Cnamts de ses suggestions d’économies, comme il le fait chaque année à pareille époque. Dans le constat qu’elle a déjà adopté la semaine dernière, la Sécu a déjà formulé des pistes d’action en grattant les secteurs, où, selon elle des gains d’efficience sont possibles pour le système de santé. Les généralistes ne sont pas en reste sur au moins deux dossiers.

A commencer par les anti-dépresseurs. La cnamts pointe des pratiques, en matière de prescription « très hétérogènes sur le territoire » : le taux d’instauration de traitement variant, selon elle du simple ou double d’un département à l’autre. « Il semble donc, poursuit la caisse que les antidépresseurs ne soient pas toujours prescrits de façon efficiente du fait d’un diagnostic et/ou d’un suivi insuffisant. »

Nouvelle formation de Premiers soins en santé mentale pour les Peuples autochtones du Nord

CANADA 

YELLOWKNIFE, le 25 juin 2014 /CNW/ - Tout comme la formation de base de Premiers soins en santé mentale, la formation axée sur les Peuples autochtones du Nord dure trois jours et est conçue pour améliorer les connaissances et les compétences des participants en matière de santé mentale pour ainsi les préparer à intervenir quand une personne manifeste des troubles mentaux émergents ou un épisode de crise. Une formation d'instructeur additionnelle de six jours est aussi offerte.

Cette nouvelle formation de Premiers soins en santé mentale a été conçue spécifiquement à l'intention des Peuples autochtones des trois territoires du Canada. Elle est axée sur les déterminants de la santé associés aux conceptions autochtones telles que le bien-être et la santé selon une perspective holistique, la dépression saisonnière et les services offerts dans les régions nordiques (comme les centres de guérison centrés sur la nature). La formation traite aussi de facteurs de maladie mentale propres aux populations nordiques tels que l'isolement, le nombre limité de professionnels de la santé, le nombre réduit de services, le taux de roulement élevé de personnel soignant et le coût élevé du transport pour des raisons médicales.

« Le cours de formation de Premiers soins en santé mentale spécialement conçu pour les populations nordiques nous fournira les bons outils pour lutter contre la stigmatisation associée aux problèmes de santé mentale », a déclaré Glen Abernethy, ministre de la santé et des services sociaux. « Ce cours et d'autres programmes de promotion de la santé mentale permettront d'engager une discussion et de trouver des solutions pour nos résidents. »

Le programme Premiers soins en santé mentale, qui a vu le jour en Australie en 2001, a depuis lors été évalué et mis en œuvre dans dix-huit pays. Au Canada, il est chapeauté par la Commission de la santé mentale du Canada depuis février 2010. Des formations ont été dispensées dans des milieux de travail, des casernes de pompiers, des postes de police, des écoles publiques, des hôpitaux et des universités de toutes les régions du pays. Aujourd'hui, plus de 100 000 Canadiens ont reçu une formation de secouriste en santé mentale.


BELGIQUE L'UCL encadre les étudiants souffrant de troubles de santé mentale

LE VIF.be

lundi 30 juin 2014

L'université catholique de Louvain (UCL) propose aux étudiants présentant des troubles de santé mentale un encadrement spécifique sur le campus de Woluwe visant à favoriser leur intégration et à améliorer leurs chances de réussite, indique mercredi l'université dans un communiqué. "L'objectif est d'accueillir, dans le cadre d'un cursus universitaire classique, des étudiants présentant une spécificité", selon l'UCL.




Brienne-le-Château Établissement public de santé mentale : la restructuration fait grincer des dents

PUBLIÉ LE 

Etats du symbolique

Depuis L’Homme Moïse et la religion monothéiste, en passant par Freud, Rothko, Appelfeld… – Droit, Loi, Psychanalyse –
Michel Gad Wolkowicz
Rothko pensait que ses tableaux résultaient d’une mise en travail d’un rapport au monde et à soi, d’une façon de l’envisager et de s’envisager. Les États du Symbolique s’ouvrent par une de ces oeuvres de symbolisation dont la puissance, la force de représentation et de mise en présence éclairent le vacarme vertigineux de nos actualités — qui enchaînent les signes de désorientation et de confusion, d’effacement des limites, de violences tous azimuts… et trahissent une déchirure du tissu du Symbolique, un délitement des symboles et références en usage.

Alors ? Comment ça va mal aujourd’hui ?
Comment penser ce bouleversement ? Est-il signe de destruction ou de transformation ?
Pour éclairer ce malaise, cette crise, pour repérer le rôle que nous pouvons y jouer, il faut revenir à ce qui fonde ce Symbolique comme dimension de la réalité humaine ; revenir à ce je ne sais quoi, ce presque rien, qui participe au développement de l’enfant, à l’organisation de l’adolescence, à la construction du sujet politique ; revenir à ce fonds commun, noué autour d’une loi, d’une grande idée, d’une vérité historique, intriquant tradition et création, individuel et collectif, identité, appartenance et filiation : à ce que transmettre veut dire…


Un nouvel algorithme pour un diagnostic spécifique de la maladie d’Alzheimer

Depuis les années 2005, une équipe internationale de chercheurs, orchestrée par le Pr Bruno Dubois (Inserm, Université Pierre et Marie Curie (UPMC), Paris) cherche à redéfinir les critères diagnostiques de maladie d’Alzheimer établis en 1984 par le National Institute of Neurological and Communicative Diseases and Stroke/ Alzheimer’s Disease and Related Disorders Association (NINCDS-ADRDA). Ces indices de l’époque établissent un score de maladie possible, probable ou certaine. En sachant que la certitude diagnostique, telle que définie par les experts de l’époque, associait les deux critères suivants : critères cliniques de maladie d’Alzheimer probable et preuve histologique apportée par la biopsie ou l’autopsie !

Comment fonctionne l'algorithme de Facebook ?

Le Monde.fr | Par 
Facebook a été ces derniers jours la cible de critiques virulentes après la publication des résultats d'une expérience psychologique. Pour les besoins du test, des chercheurs ont modifié le type de contenus qui s'affichaient dans les fils d'actualité de plusieurs centaines de milliers d'utilisateurs, pour vérifier si l'exposition à des contenus « joyeux » ou « tristes » influait sur l'humeur des contenus publiés par un utilisateur.
Certains utilisateurs ont été choqués que Facebook ait pu tenter d'influencer leurs émotions. D'autres, au contraire, défendent l'idée que Facebook passe son temps à « manipuler » ses utilisateurs en modifiant sans cesse son algorithme, celui qui détermine ce qui apparaît ou non dans le fil d'actualité d'un utilisateur.

L'Apssis publie un premier vade mecum sur les objets connectés de santé

L'Association pour la promotion de la sécurité des systèmes d'information de santé (Apssis) vient de publier unvade mecum sur les objets connectés de santé dont le but est d'informer, de sensibiliser et de "faire réfléchir". Ainsi, il propose un commentaire sur plus de 120 objets connectés comme MobiUS, une application qui permet de visionner une échographie avec un smartphone, des vidéos capsules pour explorer le côlon, le robot Da Vinci qui permet de bénéficier d'une chirurgie précise mini-invasive ou encore Tarkett, un sol intelligent et connecté pour prévenir les chutes. Ce document, en libre accès, apporte aussi des éléments sur les usages ainsi que sur le ressenti des usagers mais aussi des médecins et des experts, indique l'association.

En introduction, Isabelle Landreau, avocate au barreau de Paris, rappelle que l'utilisation des objets connectés en santé appelle à la sécurisation des données, afin d'éviter une "manipulation à distance de ces données et une marchandisation par le secteur privé", ainsi qu'au "respect des données à caractère personnel". Omar Yahia, avocat au barreau de Paris, spécialiste en e-santé, ajoute de son côté qu'il faut "envisager le cycle de vie de l'objet connecté sous le signe de la sécurité".

La HAS n'a reconnu un progrès thérapeutique que pour un faible nombre de médicaments en 2013

Faits marquants et chiffres clés de la HAS en 2013 sont affichés dans son rapport d'activité. Diffusé ce 1er juillet, le document sera présenté le 2 juillet au Sénat et à la rentrée à l'Assemblée nationale. L'agence y détaille particulièrement les critères et données d'activité dans le champ de l'évaluation des médicaments et dispositifs médicaux.
En 2013, la Haute Autorité de santé (HAS) a finalisé et présenté son projet stratégique 2013-2016 (lire ci-contre) visant à contribuer à la régulation du système de santé par la qualité et par l'efficience. Dès 2013, les premières réalisations ont été menées, notamment la publication de la doctrine et de la méthodologie sur les avis d'efficience sur les produits de santé, se félicitent Jean-Luc Harousseau et Dominique Maigne, respectivement président du collège et directeur de la HAS dans leur éditorial au rapport d'activité 2013. "La valeur médicale - et désormais médico-économique - des produits innovants et à fort impact potentiel sur les dépenses de santé, donnée par la HAS, éclaire les choix publics. Il s'agit d'une illustration - et non des moindres - de la direction et de la dimension que prend la HAS", écrivent-ils. 
La mission de la HAS s'est en effet élargie depuis octobre 2013 de la production d'avis d'efficience pour un certain nombre de médicaments et de dispositifs médicaux. Désormais, l'évaluation de l'efficience qui doit aider à la fixation du prix est réalisée en même temps que l'évaluation en vue de l'admission au remboursement. La commission de la transparence (CT - pour les médicaments) et la commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et technologies de santé (Cnedimts - pour les dispositifs médicaux, actes et technologies de santé) sont en charge de l'évaluation médico-technique et la commission évaluation économique et de santé publique (CEESP) de l'évaluation médico-économique.

dimanche 29 juin 2014

« Refusons le commerce des ventres ! »

LE MONDE | Par 
Point de vue. Il était clair depuis longtemps que l’inscription à l’état civil français des enfants nés de mères porteuses à l’étranger était un cheval de Troie actionné par les partisans de la gestation pour autrui. Ils se réjouissent probablement aujourd’hui de la condamnation, par la Cour européenne des droits de l’homme, de la décision de la Cour de cassation, qui, elle – pour des raisons essentielles –, avait refusé de transcrire à l’état civil les enfants nés de mères porteuses à l’étranger (décisions du 6 avril 2011 et du 13 septembre 2013). La France va-t-elle céder sur un sujet aussi fondamental ? Elle n’est nullement obligée de le faire, puisque la Cour européenne des droits de l’homme n’a pas autorité sur le droit français (à la différence de la Cour de justice des communautés européennes).

samedi 28 juin 2014

Nantes : hospitalisation psy à domicile

28 juin 2014

Depuis début 2014, le CHU de Nantes déploie une structure de soins pour des patients en souffrance psychique aiguë qui intervient à domicile, Equipad (entourage quotidien par une unité d’intervention de psychiatrie pluridisciplinaire à domicile). Ce service dispose de 6 places et s'adresse à tout patient âgé de plus de 18 ans résidant dans le centre ville de Nantes.

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Véritable alternative à l'hospitalisation "classique", ces soins de particulière intensité se déroulent au domicile du patient. Cette hospitalisation à domicile peut permettre de préparer, raccourcir, prendre le relai, éviter ou remplacer une hospitalisation à temps complet.

REVUE SANTÉ MENTALE N° 189 JUIN 2014

DES JEUX POUR SOIGNER EN PSYCHIATRIE


Le jeu s’inscrit au fondement même de l’activité psychique, ce qui a nécessairement des conséquences sur les soins en psychiatrie. Jouer donne du plaisir et permet d’aller à l’encontre de l’expérience psychotique. Introduire du jeu, c’est accorder au groupe (patients et soignants) un espace de liberté dans l’institution. Les soignants n’abordent plus les patients sous l’angle succinct de leurs symptômes mais sous celui de leur potentiel créatif.










DÉAMBULATION PSY EN NÉONATALOGIE


Auteur(s) : Véronique Chaillet, infirmière spécialisée en psychiatrie et Joseph Tenenbaum, pédopsychiatre
Nbre de pages : 6
Accueillir le prématuré, ce qu’il donne à voir, à entendre, à ressentir, suppose une disponibilité psychique du soignant, qui passe par l’engagement de son corps dans la relation.
Lire l'article en PDF Télécharger l'article complet en PDF


De quoi sont malades les Français ?

27.06.2014

Comment vont les Français ? Couci-couça si l’on en croit l’enquête "santé et protection sociale", menée par l’Irdes (Institut de recherche et de documentation en économie de la santé), qui révèle tout de même qu’en 2012 en France métropolitaine, 65,8% des personnes âgées de 15 ans ou plus se déclarent en « bon » ou « très bon état de santé ». Toutefois, on remarque qu’un problème de santé chronique est déclaré par 39% des 15 et plus (38% des hommes et 39% des femmes) et 27% des personnes déclarent une limitation dans les activités du quotidien depuis au moins six mois.

Parmi les maladies chroniques le plus souvent citées pour 2012 on retrouve largement en tête les troubles ostéo-articulaires (47,7%). Suivis des allergies (13,8%), de l’hypertension artérielle (13,1%), du diabète (8,5%), de l’asthme (7,1%), de la dépression (5,9%) et des bronchites chroniques (5,8%). Beaucoup moins cités, incontinence urinaire (5%), angine de poitrine (2%), AVC (1%), infarctus (0,7%) et cirrhose de foie (0,1%).

vendredi 27 juin 2014

Enquête sur le tueur en série de la rue Lesueur

« L’effrayant docteur Petiot, fou ou coupable? » de Claude Quétel. Ed. Perrin. 213p. 19€.
« L’effrayant docteur Petiot, fou ou coupable? » de Claude Quétel. Ed. Perrin. 213p. 19€.
Guillotiné le 25 mai 1946, Marcel Petiot avait assassiné 27 personnes, pour l’essentiel des Juifs pourchassés par la Gestapo qu’il dépouillait. Il agissait sous le nom de « Monsieur Eugène », un prétendu relais de la Résistance. Médecin de son état, cette figure du crime ne laisse pas d’intriguer et c’est aujourd’hui Claude Quétel, historien de la psychiatrie, qui tente d’en percer le mystère.
Au-delà des faits sordides et des minutes du procès, on s’est rarement attaqué à la personnalité psychopathologique du tueur en série de la rue Lesueur à Paris. L’auteur s’y emploie avec la ferme intention de traquer, derrière le meurtre, la folie qui ne dédouane en rien Petiot de ses monstruosités mais éclaire son parcours.


Suicide assisté : une loi n'est pas nécessaire

Le Monde.fr Par 
Dans les questions relatives la fin de vie, on distingue désormais deux problèmes très différents : le suicide assisté et l'euthanasie.
L'euthanasie est « la situation où un tiers met intentionnellement fin à la vie d'une personne à sa demande, afin de faire cesser une situation qu'elle juge insupportable » (Rapport de l'Observatoire de fin de vie, p. 153). Elle soulève de nombreuses questions : comment déterminer la volonté de la personne ? Qui doit prendre la décision ? Selon quels critères ? Dans quelles conditions ? A l'évidence, la loi Leonetti est insuffisante pour y répondre et son auteur lui-même reconnaît qu'elle doit être réformée.

Le suicide assisté en revanche concerne des personnes lucides et capables qui décident, en raison d'un pronostic médical prédisant une issue fatale et une dégradation massive à court terme, de devancer ce processus. Elles souhaitent mettre fin elles-mêmes à leur vie avant de devenir impotentes ou inconscientes. Des documentaires comme Le choix de Jean, des fictions commeQuelques jours de printemps illustrent cette situation. La personne se donne elle-même la mort en buvant une potion létale ; le médecin se borne à fournir le produit, mais il peut être absent au moment du geste ultime. En France ceux – essentiellement des médecins – qui ont fourni à ces personnes les substances létales ont été poursuivis sur la base de deux articles du Code pénal.

Les syndicats de directeurs s'unissent contre l'"irresponsabilité" des grévistes de Paul-Guiraud

Sur la même ligne de conduite que le Syncass-CFDT (lire ci-contre), le SMPS et le CH-FO apportent par communiqués distincts "leur plein et entier soutien" à l'équipe de direction du GH Paul-Guiraud de Villejuif (Val-de-Marne), engluée depuis plusieurs semaines dans un bras de fer avec l'intersyndicale CFDT, CGT, FO et Sud dans le cadre d'une mobilisation contre un projet de refonte de la durée quotidienne du travail. Celle-ci doit passer le 1er août de 8 heures à 7 heures 36, engendrant une baisse du nombre de jours de RTT de 27 à 23,5 jours cette année, puis à 18 jours en 2015. Depuis le 2 juin, et malgré une ordonnance du tribunal administratif de Melun, les syndicats occupent les locaux administratifs et la cour d'honneur de l'hôpital psychiatrique.

Éthique La Sfap déplore un accès insuffisant aux équipes spécialisées en soins palliatifs

Après l'annonce de l'acquittement du Dr Nicolas Bonnemaison (lire ci-contre), la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) estime, dans un communiqué, que les débats lors du procès du médecin urgentiste accusé d'avoir empoisonné sept patients en fin de vie ont été révélateurs. Ils ont mis en évidence "la méconnaissance importante des professionnels de santé concernant les bonnes pratiques médicales en soins palliatifs et en particulier sur la question de la sédation". Selon elle, ils ont aussi mis au jour l'accès insuffisant aux équipes spécialisées en soins palliatifs.

Marisol Touraine lance un site de déclaration de liens d'intérêt des professionnels de santé

En accord avec le décret du 21 mai 2013 dit "sunshine act", Marisol Touraine vient de rendre public un site Internet qui recense les liens d'intérêt des professionnels de santé avec les industriels depuis 2012.
Après medicaments.gouv.fr, les pouvoirs publics continuent sur leur lancée et mettent en ligne ce 26 juin transparence.sante.gouv.fr, un site consacré à la publication des liens d’intérêt des professionnels de santé, au sens large du terme, avec les industriels. La publication de cette base de données est devenue une obligation depuis la loi de renforcement de la sécurité sanitaire du 29 décembre 2011 et la publication du décret du 21 mai 2013 qui en découle, dit décret sunshine act. Celui-ci mentionnait que "les informations mentionnées à l'article R. 1453-3 [informations sur les liens d’intérêt, NDLR] sont rendues publiques, en langue française, sur un site Internet public unique et sont transmises à l'autorité responsable de ce site"
Dans le détail, ce décret rend obligatoire la publication de tout avantage (dons de matériel, transport, hébergement…) d’une valeur supérieure ou égale à 10 euros, et toute convention (congrès, activités de recherche, actions de formation…) liant une entreprise à un professionnel. Par professionnels de santé, il faut comprendre les médecins mais aussi "les établissements de santé, les étudiants ou entreprises de presse et fondations qui interviennent dans ce secteur", précise Marisol Touraine, ministre de la Santé. En sont notamment exclus les directeurs d’hôpital, tout comme l’ensemble du personnel administratif des établissements de santé.

Hôpital de Garches : le service d’oncologie pédiatrique à nouveau dans la tourmente

 27/06/2014


Face à la décision de l’Assistance publique – hôpitaux de Paris (AP-HP) de transférer l’activité du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond Poincaré (Garches) vers Ambroise Paré (Boulogne-sur-Seine), quatre membres de familles de patients ont entamé ce jeudi une grève de la faim pour dénoncer un « déni de démocratie sanitaire ».
Adressée au premier ministre Manuel Valls, une pétition en ligne contre« la fermeture d’un service qui sauve nos enfants » centralise 40 000 signatures. Le document est relayé par l’association de parents Ametist, qui soutient avec vigueur le Dr Nicole Delépine, chef du service menacé, depuis près de 15 ans.

Négociations interprofessionnelles : un mois de discussions, aucune rémunération pour les équipes de soins

 26/06/2014

Une nouvelle réunion de travail s’est tenue ce mercredi au siège de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), sur les rémunérations des équipes de soins de proximité, enjeu des négociations interprofessionnelles entamées voilà plus d’un mois mais qui restent au point mort pour cause de blocage juridique.

Mortalité prématurée : la télé de nouveau au banc des accusés

26.06.2014

Mauvaise nouvelle pour les accros du Mondial de football... Les adultes regardant la télévision trois heures par jour ou plus doubleraient leur risque de mort prématurée par rapport à ceux passant moins de temps devant le petit écran. Une nouvelle étude parue mercredi dans la revue de l'American Heart Association confirme, après d’autres recherches, le rôle néfaste du petit écran. "Nos résultats vont dans le même sens que ceux d'études précédentes indiquant un lien entre le temps passé à regarder la télévision et la mortalité", explique le Dr Miguel Martinez-Gonzalez, professeur de santé publique à l'Université de Navarre, à Pampelune en Espagne, principal auteur de ces travaux.

Liens d’intérêts : ouverture du site internet qui dit tout sur vous

26.06.2014



Ne soyez pas surpris ! A partir de maintenant, vos patients pourront vous demander si le restaurant dans lequel vous vous êtes rendu le 5 mai 2013 avec un représentant du laboratoire X était bon ? Le site www.transparence.sante.gouv.fr lancé par Marisol Touraine ce jeudi répertorie en effet l’ensemble des liens d’intérêts entre les entreprises qui commercialisent des produits de santé ou cosmétiques et les professionnels de santé.
Ainsi, la création de ce site unique - prévu par le décret dit « Sunshine Act » issu de la loi Bertrand sur le médicament – permet désormais à tout citoyen de venir consulter les liens d’intérêts déclarés par les entreprises. Sont donc rendus publics : tout avantage (don de matériel, transport, hébergement, repas, etc) accordé par une entreprise à un professionnel d’une valeur supérieure ou égale à 10 euros ; et toute convention ou accord (participation à un congrès, des activités de recherche, des actions de formation, etc).
Pour la ministre de la Santé, la création de cette base de données a pour "objectif de reconquérir de la confiance » auprès des Français après l’affaire Médiator. « Il ne s’agit en aucun cas d’interdire les liens d’intérêts (…). La transparence permet de lutter contre les conflits d’intérêts qui ne sont pas acceptables". A ce jour, 1 130 entreprises ont enregistré les avantages qu’elles avaient consenties à des professionnels de santé, mais aussi à des établissements, des étudiants, des fondations et patrons de presse. La moitié du corps médical figurerait d’ores et déjà sur le site, selon la ministre.
Sur le site, il est très facile de connaitre en quelques clics, le montant, la nature et les dates des avantages perçus par son médecin traitant. Seuls les centimes ne figurent pas dans ce répertoire... La base offre deux choix de recherche, par entreprise ou par bénéficiaire. Le site répertorie ensuite des renseignements différents suivant les cas. Pour les conventions, il livre au public, l’identité des parties concernées, la date de la convention, son objet et le programme de la manifestation publique le cas échéant, mais pas le montant de la prestation. Pour les avantages en nature et en espèce, directs ou indirects, il donne l’identité des parties concernées, le montant, la nature et la date de chaque avantage. Pour l’heure, le dispositif ne livre d’informations que jusqu’à la fin de 2013.