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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 17 février 2014

La santé mentale au coeur des échanges avec la ministre

LA REUNION 


Des sujets importants sur la santé mentale et la psychiatrie, ont été abordés par ce syndicaliste de la CFDT à l'égard de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, lors la pose de la première pierre du Pôle Sanitaire Ouest (PSO) à Cambaie. Une semaine après cette entrevue, nous avons voulu cette fois-ci rencontrer Jean-Claude Comorassamy éducateur en psychiatrie, de ce qu'il a pu retenir de cet échange et de cette rencontre qu'il qualifie "d'historique".










Une écoute attentive qu’il a beaucoup appréciée dont "il la remercie chaleureusement." Mais surtout "une grande fierté et un honneur véritable, d’avoir pu rencontrer et de dialoguer avec la Ministre Mme Touraine pour une première fois dans toute une carrière professionnelle à l’hôpital", expose t-il, lui qui travaille depuis plus de trente cinq ans en milieu psychiatrique. "Je suis un professionnel passionné de la psychiatrie car c’est un métier très riche en relation humaine…"
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Nantes. Au CHU, elles tirent la sonnette d'alarme

17 février 2014







Fabienne et les deux Laurence sont toutes trois infirmières au CHU de Nantes, dans le service de chirurgie ORL et dans celui de médecine interne.
Témoignages.
« À l'hôpital, on a l'impression de voir déferler une vague dans laquelle on risque de se noyer. Et les patients, eux aussi, pourraient être emportés. C'est pour cela que nous tirons la sonnette d'alarme aujourd'hui. Comment faire pour qu'ils restent en sécurité, alors que nous sommes toujours moins nombreux pour les prendre en charge ? C'est un scandale de devoir faire attendre sept jours une personne âgée avant de l'opérer du col du fémur ; ou de renvoyer chez lui un enfant de 10 ans, levé à 4 h du matin, pour une intervention finalement reportée...

Le burn-out des labos

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Le 7 février, le Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (SNTRS-CGT) s’inquiétait dans un communiqué « de la survenue, pour le seul mois de janvier, de trois suicides de personnes travaillant dans des laboratoires et l’administration du CNRS ». Et se demandait s’ils n’étaient pas un prélude à « une vague de suicides ».
Si la direction de l’organisme tient à rappeler qu’aucun de ces drames ne s’est produit sur les lieux de travail et que rien ne permet pour l’instant de les relier à leur activité professionnelle, ils surviennent dans un climat de détresse psychologique répandu dans la recherche publique. En 2013, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) avait été endeuillé par un suicide survenu sur le lieu de travail, qui avait nécessité une prise en charge psychologique des équipes. Et plusieurs autres établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) ont été confrontés à de tels passages à l’acte récemment.

Photographes et artistes-peintres pour démystifier la maladie mentale

Pierre Lussier

Le Comité d’éthique alerte médecins et pouvoirs publics sur l’essor de la "neuro-amélioration" chez le sujet sain

16.02.2014


Que ferait donc le médecin de famille français si l’un de ses patients non malade lui réclamait demain de lui prescrire un traitement de neuro-stimulation ? Médecine fiction ? Pas du tout. Le Comité d’éthique prend très au sérieux cette hypothèse, puisqu’il s’est auto-saisi de la question et après 18 mois de réflexions sur le thème, il vient d’y consacrer un avis rendu public le 12 février.

L’affaire concerne des méthodes très variées, qui vont de la prise par des sujets bien portants de produits comme le métylphénidate (la Ritaline des enfants hyper actifs), le modafinil (normalement indiqué dans la narcolepsie) en passant par les BZD, antidépresseurs et autres inhibiteurs de la cholinestérase.

Nouveau conflit autour de la restructuration de la santé en Grèce

17.02.2014

L'Organisme national de distribution de services de santé (EOPYY) grec est officiellement supprimée lundi. Et les médecins du principal organisme de santé public de Grèce ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont occupé lundi plusieurs centres de soins du pays pour protester contre une réorganisation du réseau de santé national. C’est la énième réorganisation du système de santé en Grèce, puisque l'EOPYY avait à peine deux ans d'existence : cet organisme, né en 2012, avait unifié différentes caisses de sécurité sociale, autour de la principale d'entre elles - celle des employés salariés -, héritant ainsi d'un parc d'environ 250 centres de soins dans le pays. Plus de 8.000 médecins et employés de l'EOPYY offraient des soins conventionnés à plusieurs millions d'assurés.

Faut-il épargner la prison aux détenus atteints de maladies mentales ?


Deux rapports se penchent sur la situation de ces prisonniers. Ils sont 20 à 30% en France.
Les chiffres sont inquiétants: selon le groupe de travail santé-justice, dont le rapport a été révélé par La Croix, commandé il y a plus d'un an par les ministres de la Santé et de la Justice, de 20 à 30 % des détenus souffriraient de troubles psychotiques. La Cour des comptes va même plus loin, puisque, dans son rapport annuel, elle dénonce «une prévalence très forte des maladies psychiatriques et infectieuses. Au moins un trouble psychiatrique est identifié chez huit détenus sur dix, le taux de détenus atteints de schizophrénie étant quatre fois plus élevé que dans la population générale».

Pourquoi il faut rembourser les psychothérapies

PIERRE-HENRI CASTEL DIRECTEUR DE RECHERCHES AU CNRS, ÉPISTÉMOLOGUE ET HISTORIEN DES SCIENCES,XAVIER BRIFFAULT CHERCHEUR AU CNRS, SOCIOLOGUE ET ÉPISTÉMOLOGUE, MEMBRE DU HAUT CONSEIL DE LA SANTÉ PUBLIQUE ET ANNE DEZETTER DOCTEUR EN SANTÉ PUBLIQUE, ÉCONOMISTE DE LA SANTÉ

L’encre de la loi de financement de la sécurité sociale à peine sèche, la chasse au gaspillage est à nouveau ouverte. Bien sûr, tout le monde se réjouirait si une baisse des dépenses pouvait aussi correspondre à une amélioration objective des soins. Or, c’est tout à fait possible. Si l’assurance maladie remboursait même partiellement un certain nombre de séances de psychothérapie, environ une vingtaine (il en faut parfois beaucoup moins), à tous ceux qui sont atteints d’un trouble de santé mentale courant (dépression modérée à sévère, troubles anxieux), le gain serait considérable, autant pour la collectivité que pour ces personnes en souffrance. Nous voyons déjà s’écarquiller les yeux des lecteurs et, malheureusement, d’un trop grand nombre de décideurs publics. Car cinq idées fausses, hélas très enracinées, biaisent le débat. Un énorme corpus d’études, accumulées depuis plus de trente ans, vient heureusement les contredire, auquel s’ajoute notre travail récent, centré sur la France.

dimanche 16 février 2014

Autres cultures, autres soins

17 FÉVRIER 2014

Dans les favelas brésiliennes, les séances de psychothérapie se font avec la participation des voisins qui manifestent leur désir d'apporter leur aide. Avec Boris Cyrulnik

Favelas de Rio. © ©flair production - Radio France

Après un voyage au Brésil, Boris Cyrulnik nous raconte ici comment, dans les quartiers les plus pauvres,  les personnes en souffrance psychologique se font soigner au milieu de tous les habitants du quartier. Nous sommes bien loin des séances de psychothérapie occidentale où l'intimité entre le soignant et le soigné est considérée comme une règle absolue.

Démocratie sanitaire : le rapport Compagnon veut donner un statut aux représentants des usagers

17/02/2014


Dans un rapport rendu vendredi 14 février à la ministre de la Santé, Claire Compagnon propose une dizaine de recommandations pour passer à « l’an II de la démocratie sanitaire » et accorder un statut aux représentants des patients.
Fruit de plus d’une centaine d’auditions et d’un travail critique sur la littérature, ce document de près de 260 pages retrace l’évolution de la place des usagers dans le système de santé ces vingt dernières années, marquées notamment par la loi du 4 mars 2002.
Malgré des avancées, le bilan reste mitigé : « La loi n’a pas encore profondément modifié les comportements des professionnels de santé mais également ceux des pouvoirs publics et des institutions », écrit Claire Compagnon. L’ancienne directrice des actions de lutte de la Ligue nationale contre le cancer en appelle à une profonde rénovation pour que la participation des usagers aille désormais au-delà de la simple information ou concertation.

samedi 15 février 2014

André Comte-Sponville et Corine Pelluchon débattent de la légalisation de l'euthanasie

LE MONDE | Propos recueillis par 
C'est l'un des débats les plus délicats et brûlants du moment. L'un des sujets les plus intimes et politiquement sensibles. Sans doute l'un des plus polémiques, aussi. Comment mourir dans la dignité lorsque qu'on souffre d'une maladie incurable ? Comment accompagner la fin de vie d'un être en état de conscience minimale ?
Candidat, François Hollande voulait « ouvrir pour toute personne majeure en phase avancée d'une maladie incurable » un droit à « bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Devenu président, il a réaffirmé, le 14 janvier, son souhait de voir aboutir une nouvelle loi qui viendrait compléter celle du 22 avril 2005 relative aux droits des patients en fin de vie.
ENTORSE À LA LOI
Cette dernière, dite loi Leonetti car elle fut portée au Parlement par le député UMP Jean Leonetti, qui permet à tout malade, même celui qui n'est pas en fin de vie, de demander l'arrêt de tout traitement, présenterait des « ambiguïtés » qu'il faudrait « lever », assure la ministre de la santé Marisol Touraine. Saisi en 2012 sur cette question de l'euthanasie, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) préconise quant à lui le maintien de l'interdiction de « provoquer délibérément la mort ».
Une nouvelle affaire a récemment relancé le débat. Vincent Lambert, 38 ans, tétraplégique en état de conscience minimale depuis un accident de la route en 2008, est hospitalisé au CHU de Reims. Autour de lui, sa famille se déchire. Son père et sa mère ainsi que d'autres membres de sa famille s'opposent à l'arrêt de son alimentation et de son hydratation artificielle. Son épouse et une autre partie de la famille, qui y sont favorables, ont indiqué qu'avant son accident, Vincent Lambert aurait déclaré ne pas souhaiter d'acharnement thérapeutique. L'équipe médicale devait l'interrompre.
Mais le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a jugé que cette interruption constituerait « une atteinte grave et manifestement illégale du droit à la vie », donnant ainsi tort à l'hôpital. Saisi par cette affaire, le Conseil d'Etat doit rendre un avis très attendu par la communauté médicale et par tous les citoyens touchés par des situations semblables.

LES YEUX DANS LES YEUX – Un premier ministre jure qu’il n’est pas un « reptile »

Le Monde Blogs  
Que les Néo-Zélandais se rassurent : leur premier ministre n'est pas un reptile venu de l'espace. Mais John Key, qui est à la tête du gouvernement, a tout de même dû le prouver, rapporte le site 3 News.
Il répondait en fait à la requête d'un de ses concitoyens, Shane Warbrooke, présenté comme un "chasseur d'aliens" sur une photo de son profil Facebook, qui a eu recours à une loi sur le droit à la transparence de l'information publique, afin de vérifier que son pays n'était pas dirigé par l'un des reptiles extraterrestres que l'écrivain conspirationniste britannique David Icke soupçonne d'avoir pris une apparence humaine pour réduire l'humanité en esclavage.
reptilian
Une question extravagante à laquelle le gouvernement ne pouvait pas répondre en tant que telle, comme l'a expliqué la réponse de la chef de cabinet du premier ministre. "Il n'existe aucun document officiel pour répondre à votre question", indique le courrier.
Mais, un peu comme l'avait fait la Maison Blanche en réponse à la pétition demandant la construction de l'Etoile de la mort de Star Wars, John Key a tenu à répondre personnellement et avec une pointe d'humour à la question.


Accouchement dans l’eau, ça baigne…

le 10/02/2014
Alors qu’en France le débat autour de l’autonomisation des sages-femmes ne cesse de s’envenimer, il est des pays où elle est depuis longtemps actée. Au Royaume Uni par exemple, où les grossesses à bas risque peuvent être exclusivement suivies par les sages-femmes, dans des unités sages-femmes autonomes, géographiquement séparées de tout service hospitalier (« maisons de naissance ») ou adossées à un service d’obstétrique.
Les patientes suivies par les sages-femmes peuvent choisir d’accoucher à domicile où dans une de ces unités autonomes. Elles ne sont transférées dans un service d’obstétrique que si un avis médical, chirurgical ou obstétrique est nécessaire. Parmi les options qui leur sont proposées figure la possibilité de l’immersion dans une baignoire ou dans une piscine pendant le travail. L’immersion aurait un effet favorable sur les douleurs, évitant la médicalisation. Au Royaume-Uni, ce choix est fait par 36 à 47 % des femmes accouchant sous le contrôle exclusif des sages-femmes, contre 9 % seulement de celles accouchant dans des unités d’obstétrique.

La Belgique légalise l'euthanasie pour les mineurs

AFP

La Belgique est devenue le premier pays au monde à autoriser sans limite d’âge mais «en capacité de discernement» les enfants atteints d’une maladie incurable à choisir, comme les adultes, l’euthanasie pour abréger leur souffrance. Malgré l’opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique, les députés belges ont définitivement adopté jeudi en début de soirée une modification de la loi de 2002 qui autorisait l’euthanasie pour les adultes, pour l’étendre aux «mineurs en capacité de discernement».

Le droit a-t-il un sexe?

SONYA FAURE

C’est la base de notre droit: l’article 6 de la Déclaration universelle des droits de l’homme l’affirme: «La Loi est l’expression de la volonté générale. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse.» Et pourtant. Le droit a-t-il un sexe? Ou est-il «gender blind», aveugle au genre, c’est-à-dire neutre? «Le genre est un produit du droit et un outil du droit», répondaient des juristes participant au colloque «Le droit au prisme du genre», en novembre dernier, à l’initiative du groupe de chercheur-e-s Regine (Recherche et études sur le genre et les inégalités dans les normes en Europe).

Leur mère, «c’était deux personnes différentes»

ONDINE MILLOT ENVOYÉE SPÉCIALE À SAINT-ETIENNE (LOIRE) 

Ils sont arrivés chacun de leur côté, sans se parler, sans se retourner l’un vers l’autre, puis se sont figés côte à côte dans le box, droits comme des i, des statues parallèles. Ça n’a pas duré longtemps. Ensuite, il y a eu un mot à voix basse, puis un autre, des regards, un demi-sourire. Johan et Aurélien Toinon sont frères et depuis la naissance compagnons de misère. Tout en eux connaît l’autre par cœur.
Lorsque, le matin du 15 juillet 2010, une voisine a découvert le corps d’Annie Toinon, 58 ans, allongée sur son lit le crâne et la mâchoire fracassés, les soupçons des gendarmes se sont assez vite portés sur ses deux derniers fils adoptifs, Johan et Aurélien. «Parce qu’ils étaient violents», dit-on dans le village de Saint-Galmier (Loire), 3 000 habitants. «Parce qu’ils ne se sont jamais adaptés.» Une enquête a été ouverte sur cette intuition, et menée surtout à charge. Les voilà aujourd’hui devant la cour d’assises de Saint-Etienne, accusés depuis une semaine de «meurtre avec préméditation». Un matricide, crime rare au parfum de mythe et de scandale. Une histoire d’adoption qui aurait mal tourné. La salle d’audience est bondée.

jeudi 13 février 2014

Ils n'ont pas d'enfant et n'en veulent pas : les « no kids » toujours aussi mal vus

LE MONDE | Par 
Une part stable d'irréductibles refuse d'avoir des enfants, selon une étude de l'INED. Un choix parfois pris en couple, et pas simple à assumer.
Une part stable d'irréductibles refuse d'avoir des enfants, selon une étude de l'INED. Un choix parfois pris en couple, et pas simple à assumer. | BRENDAN SMIALOWSKI/AFP
La famille est la valeur préférée des Français, les couples homosexuels revendiquent haut et fort leur souhait d'avoir une descendance, droite et gauche s'écharpent sur les valeurs à enseigner à nos têtes blondes… et eux restent en dehors de tout cela.
Ils n'ont pas d'enfant, et n'en veulent pas. Un choix qui, en France, reste marginal, d'après les données publiées par l'Institut national d'études démographiques (INED) le 12 février.
Ils sont 6,3 % des hommes et 4,3 % des femmes, selon l'enquête « Fecond », réalisée en 2010 auprès de 5 275 femmes et 3 373 hommes âgés de 15 à 49 ans par l'INED et l'Institut national de la santé et de recherche médicale (Inserm). La moitié sont en couple. Pas d'inquiétude pour les chiffres de la natalité française : ces proportions sont stables depuis une vingtaine d'années. Ce qui étonne, c'est à quel point ce choix reste mal perçu, surtout pour les femmes, qui restent assignées au rôle de mère, bien qu'elles aient largement investi la sphère professionnelle.

Marie-Arlette Carlotti répond aux attaques contre le 3e plan Autisme


L'autisme est un sujet sensible en France. Le 3e plan Autisme veut réformer sa prise en charge. Mais cette réforme ne se fait pas sans contestation. Ces derniers jours, les charges contre Marie-Arlette Carlotti se sont multipliées et surtout la ministre est sortie de sa réserve pour se défendre.

Les polémiques autour de l'autisme semblent ne devoir jamais cesser. Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et la Lutte contre l'exclusion, a ces derniers jours fait face à plusieurs charges visant tout particulièrement le troisième plan Autisme. Des charges qui arrivent en écho à la condamnation de la France, mercredi 5 février, par le Conseil de l'Europe pour non-respect du droit à l'éducation des jeunes autistes.

Pour combattre les contrevérités


"Il n'est plus possible de dire que l'État se désintéresse de l'autisme. Au contraire, le 3e plan Autisme est un engagement fort du gouvernement", a déclaré, jeudi 6 février, la ministre par communiqué. Depuis sa présentation du plan en mai dernier, elle était plutôt restée discrète par rapport aux critiques, préférant généralement les ignorer plutôt que d'alimenter les polémiques. À plusieurs reprises, elle a appelé ses détracteurs à la raison. Ainsi, dans le cadre d'une visite de l'unité pilote de diagnostic précoce de l'hôpital parisien Robert Debré à Paris en juin 2013, elle déclarait qu'il était "temps de tourner la page des vieilles querelles dans l'intérêt des personnes autistes". Plus de six mois plus tard, le ton se veut plus virulent. Et répondant aux attaques d'Olivia Cattan, présidente de l'association "SOS autisme en France", journaliste et auteur d'Un monde à l'autre - Autisme : le combat d'une mère, le ministère s'est fendu d'un communiqué où il accuse la journaliste d'enchaîner "les contrevérités sur les plateaux avec pour seul but la promotion de son livre".

Les olympiens canadiens pas exempts des problèmes de santé mentale

CANADA 
CALGARY - Plusieurs olympiens canadiens sont plus en forme et ont meilleure apparence que le commun des mortels. Et ils sont parmi les meilleurs au monde dans ce qu'ils font. Il est donc difficile de croire que certains d'entre eux broient du noir.
Les athlètes olympiques ne sont toutefois pas immunisés contre la dépression et les problèmes d'angoisse ou de dépendance. Une étude française a conclu que «la fréquence des problèmes de santé mentale chez les athlètes est aussi élevée, sinon plus élevée, que parmi la population ordinaire».
«Parce que des athlètes sont devenus nos héros, les gens pensent qu'ils ne peuvent pas souffrir de problèmes de santé mentale, a mentionné le docteur Saul Marks, psychiatre sportif à Toronto. Comme monsieur et madame tout le monde, les athlètes peuvent souffrir de problèmes de santé mentale.»
Deux Canadiennes médaillées olympiques savent ce que c'est que d'être une athlète de haut niveau tout en souffrant de dépression.

Le vieillissement des handicapés impose cohérence, coopération et nouveaux outils d'évaluation



Tenu le 4 février dernier, le colloque du groupements de priorité de santé (GPS) sur l'avancée en âge des personnes en situation de handicap s'attachait à tirer les enseignements des nombreuses initiatives associatives destinées à prendre en charge le vieillissement de la population handicapée, trop peu anticipée par les pouvoirs publics. Patrick Gohet, Inspecteur général des affaires sociales et auteur du rapport L'avancée en âge des personnes handicapées : un défi à relever !, Xavier Dupont, directeur des établissements et services médico-sociaux à la CNSA, et Marie-Sophie Desaulle, directrice générale de l'ARS Pays de la Loire, ont échangé sur les besoins d'évolution du système français pour un accompagnement adapté et suffisant à cette population.

le casque qui ralentit la vie

PAR MAUD COUTURE



Lorenz Potthast, jeune Allemand de 23 ans, étudie le design à l’université de Brême, et y a développé une curiosité qui mêle l’art à la technologie. En témoignent ses projets à découvrir sur son site. Une mention spéciale à la poignée de porte en forme de poignée de main, conçue pour souhaiter la bienvenue à toute personne qui passe le seuil de sa porte. Parmi ses travaux, son casque a particulièrement retenu notre attention. Le «décélérateur» s’enfile comme une bulle, s’expose comme un miroir, et change la perception de notre environnement. L’idée est simple, mais efficace: alors que l’on a tous entendu un jour quelqu’un se plaindre que «tout va trop vite», l’artiste-technicien a décidé de passer à l’action et de voir ce qui résulterait si on essayait vraiment de ralentir le mouvement. A l’intérieur du casque, un mini-ordinateur se contrôle par une manette, avec laquelle on régule la vitesse de l’image; l’ordinateur est relié à une caméra placée à l’extérieur du casque. Deux écrans, un à l’intérieur du casque, un autre sur sa surface extérieure, permettent de voir le monde au ralenti. Lorenz Potthast explique sa vision d’un design connecté au monde.


L’incidence du cancer augmente dans le monde de façon alarmante, selon l’OMS

 03/02/2014


« Le fardeau mondial du cancer augmente », s’alarme aujourd’hui le Centre international de recherche sur le cancer, l’agence spécialisée de l’Organisation mondiale du cancer. Son rapport réalisé par plus de 250 experts de 40 pays, (World Cancer Report 2014), donne les tendances de l’incidence et de la mortalité par cancer. En 2012, 14 millions de nouveaux cas ont été diagnostiqués, « un chiffre qui devrait passer à 22 millions par au cours des vingt prochaines années ». La mortalité aussi va augmenter, passant de 8,2 millions en 2012 à 13 millions en 2030. Les pays en développement vont être« affectés de manière disproportionnée » par cette augmentation en raison de l’accroissement et du vieillissement de la population. Plus de 60 % du nombre total de cas de cancer dans le monde et 70 % des décès surviennent en Afrique, en Asie, en Amérique centrale et du Sud.