La ministre de la santé souhaite notamment réduire la part de tarification à l’activité. Les mesures doivent être inscrites dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020.
C’est un chantier d’envergure auquel la précédente majorité n’avait pas osé s’attaquer. Un an après la promesse du premier ministre Edouard Philippe de mener une « réforme globale » du système de santé, la ministre de la santé Agnès Buzyn a officiellement lancé, mardi 29 janvier, les travaux et les débats visant à rénover en profondeur le financement de l’hôpital et – dans une moindre mesure – de la médecine de ville. Elle devrait ensuite faire connaître en mars ses orientations pour que les mesures soient inscrites dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 ou donnent lieu à de nouvelles négociations conventionnelles entre l’Assurance-maladie et les professionnels de santé libéraux. Objectif affiché : améliorer la pertinence et la qualité des soins au sein d’un système de santé jugé « à bout de souffle ».