"En 2014, en France métropolitaine, 70% des personnes âgées de 15 ans ou plus déclarent que leur état de santé est bon ou très bon, 23% l'estiment assez bon et 7% [le] disent mauvais ou très mauvais." Les premiers résultats de l'enquête santé européenne EHIS-ESPS (pour european health interview survey-enquête santé et protection sociale) viennent de tomber. Ce travail a été mené en 2014 auprès d'environ 10 000 ménages et plus de 26 500 individus en France métropolitaine. La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) et l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) présentent en ce début mars les résultats sur leur état de santé (Études & résultats no 998). Deux autres volets sur les questions d'assurance santé et d'accès aux soins paraîtront en 2017.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
lundi 6 mars 2017
Travail et santé mentale font-ils bon ménage ?
01/03/2017
Lundi, réunion de travail des différents acteurs de la Semaine de santé mentale.
Lundi, réunion de travail des différents acteurs de la Semaine de santé mentale.
Le travail a-t-il ou non des effets bénéfiques sur la santé mentale ? Thème de la prochaine Semaine de santé mentale marquée par trois grands rendez-vous.
Renforçant le sentiment d'inclusion sociale, de statut, d'identité, d'estime de soi… le travail aide-t-il à garder une bonne santé mentale ? Inutile de partir dans de grands discours économiques puisqu'il s'agit là de parler du travail entendu comme une activité. « Quand on propose des ateliers d'art floral ou de vélo, c'est pour le patient un travail qui va l'aider à se rapprocher des autres. »
Trois rendez-vous pour une démonstration
Professionnels au sein de diverses structures publiques dont plusieurs services de l'hôpital, psychologue libérale, animatrices, éducateurs spécialisés, patients, représentants des familles… partagent leur expérience. Ils se sont unis pour préparer la Semaine de santé mentale proposée du 13 au 26 mars dans l'arrondissement de Vendôme dans le cadre du contrat local de santé. « Une bonne occasion aussi pour apprendre à se connaître. »
Objectif premier : aider à la découverte de la psychiatrie qui continue de faire peur. « La maladie peut toucher tout le monde. On peut parler de burn-out, de mal-être qu'on exerce ou pas une activité économique, elle n'oublie personne… Ce sont pourtant souvent les patients eux-mêmes qui, sans être envoyés par un généraliste ou une assistante sociale, viennent à notre rencontre. Une démarche loin d'être aisée et encore plus quand on vit en milieu rural. Pourtant, des structures existent mais elles sont mal connues, voire ignorées.
Thionville : un atelier pour mieux vivre la schizophrénie d’un proche
28/02/2017
A la demande du point d’accueil Unafam de Thionville, un atelier d’entraide, animé par deux bénévoles, est proposé en mars pour apprendre à faire face aux troubles bipolaires et à la schizophrénie d’un proche
Comment vivre au quotidien et sur la durée les troubles psychiques d’un proche sans entamer son propre capital santé ? Trop souvent démunis, les proches des personnes atteintes de pathologies mentales s’isolent. C’est justement pour briser cette spirale et apporter des éléments de réponse que le point accueil Unafam (Union nationale des amis et familles de malades psychiques) de Thionville a fait appel à deux bénévoles de l’association pour animer un atelier d’entraide (sur trois jours). « Schizophrénie, troubles bipolaires et, dans une moindre mesure, troubles anxieux et dépression sévère sont les pathologies les plus difficiles à vivre au quotidien, indique une des deux animatrices. Durant ces trois jours, nous allons échanger sur nos expériences réciproques et construire ensemble des stratégies d’avenir. » Trop souvent débordés par la maladie, les aidants perdent le fil de leur propre existence et finissent par ne plus vivre qu’au jour le jour. « Il est important pour les proches d’être en mesure de (re)faire des projets, de se projeter », insiste l’animatrice Unafam.
Travaux de la chambre isolée de psychiatrie
Marché public ou privé
Référence du marché : 2676599
Date de clôture estimée : 30/03/17
Cholet
Travaux de la chambre isolée de psychiatrie
PROCÉDURE ADAPTÉE
Centre Hospitalier de Cholet, D.A.E.L, 1, rue Marengo, 49325 Cholet cedex, à
l’attention de : M. Joël Doumeau, directeur des affaires économiques et logistiques. Téléphone 02 41 49 62 22. Télécopieur 02.41.49.60.20.
Courrier électronique : dael.marches@ch-cholet.fr
Adresse du profil d’acheteur : http://ch-cholet.e-marchespublics.com
Type de procédure : procédure MAPA.
Objet du marché : travaux de la chambre isolée de psychiatrie du Centre Hospitalier de Cholet.
8 lots :
Lot 1 : démolitions, gros oeuvre.
Lot 2 : cloisons sèches.
Lot 3 : faux plafonds.
Lot 4 : menuiseries extérieures aluminium, serrurerie.
Lot 5 : menuiseries intérieures bois.
Lot 6 : revêtements collés souples, peinture, revêtements muraux.
Lot 7 : CVC, plomberie, sanitaire.
Lot 8 : électricité, courants forts, courants faibles.
Possibilité de répondre à 1 ou plusieurs lots.
Fondation pour l’enfance Terre De Paix: l’art-thérapie, réceptacle d’émotions enfouies
Par Caroline Assy-Sohun 7 MAR 2017
Le 10 février, la Fondation pour l’Enfance Terre de Paix a organisé une rencontre avec ses partenaires afin de partager son expérience de l’utilisation de l’art-thérapie comme nouvelle approche de travail avec ses bénéficiaires. Afin de former le personnel de l’organisation non gouvernementale (ONG) à cette méthode, des formations sont animées depuis trois ans par Kavi Vadamootoo, docteur en psychothérapie.
De guerre lasse et "par compassion" les médecins du Zimbabwe reprennent le travail
"Nous avons repris le service, tous les médecins sont de retour au travail", a affirmé Edgar Munatsi. Les médecins zimbabwéens ont annoncé avoir repris lundi le travail, après une grève de près de trois semaines qui a paralysé les hôpitaux publics du pays. Le président de l'association des médecins du secteur hospitalier public n'est pas obtenu satisfaction pour autant : "Nous avons été émus par les demandes de patients en souffrance et nous avons pris cette décision par compassion", a-t-il ajouté, "le taux de mortalité dans les hôpitaux a augmenté et il semble que le gouvernement ne s'en est pas inquiété".
ETATS-UNIS Trump autorise de nouveau les malades mentaux à acheter des armes
Donald Trump continue de défaire le bilan de Barack Obama. Cette fois, il républicain s'est attaqué au sujet sensible des armes à feu. Mardi, juste avant de prononcer son premier discours devant le Congrès, le nouveau président américain a signé en catimini une loi révoquant la dernière restriction définie par son prédécesseur dans ce domaine.
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Opération délire
BooKs
Un procès contre l’armée va s’ouvrir bientôt aux États-Unis. Il est le fait d’anciens militaires qui ont subi lors de la guerre froide des expériences de guerre chimique. Ils sont défendus gratuitement par le cabinet Morrison & Foerster, de San Francisco, qui a déboursé des millions de dollars pour le préparer, rapporte Raffi Khatchadourian dans une enquête ébouriffante parue dans le New Yorker. Ce pourrait être le dossier pro bono le plus cher de l’histoire. Près de 5 000 soldats ont servi secrètement de cobayes à Edgewood Arsenal, sur la baie de Chesapeake. Ces « volontaires » étaient pour la plupart en service commandé et signaient un formulaire d’acceptation suffisamment vague pour qu’ils ne puissent comprendre ce qu’on allait leur infliger. On les a exposés à de fortes doses de gaz lacrymogènes mais aussi de LSD et surtout d’agents potentiellement mortels agissant sur le système nerveux central. Le principal témoin est un psychiatre avec rang de colonel, James S. Ketchum.
dimanche 5 mars 2017
« Face à l’excision, il faut dire : pas moi, pas mes sœurs, pas mes cousines
« Il faut être forte, nos parents nous aimeront même si on dit non à l’excision. Ce sont leurs coutumes à eux, je les respecte, ils n’ont rien connu d’autre. Mais il faut dire : pas moi, pas mes sœurs, pas mes cousines. »
Les mots d’Aminata, 36 ans, s’adressent à toutes les jeunes filles vivant en France qui risquent d’être excisées, comme elle l’a été à l’occasion d’un voyage dans le pays d’origine de ses parents, le Mali. Elle témoignait, vendredi 3 mars, à Paris, à l’occasion du lancement de la première campagne de prévention destinée aux adolescentes de 12 à 18 ans, lancée par le réseau associatif Excision, parlons-en !
Aminata n’a pas pu dire non. Elle n’avait que 4 ans quand le voyage a eu lieu. « Ma mère avait la nostalgie de sa famille », relate la jeune femme. Elle ne sait pas exactement qui a décidé de l’ablation partielle de son clitoris, ni comment cela s’est passé, et se souvient seulement du voyage de retour en France où elle a été rapatriée après avoir subi une hémorragie.
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Au Népal, des femmes forcées à un exil menstruel
Par LIBERATION, avec AFP —
Nous sommes le 3 février 2017 et Tum Kumari Giri,
Népalaise, a ses règles. Elle contemple une hutte
Chaupadi dans le district de Surkhet, à 520 kilomètres
de Katmandou. AFP .
Nous sommes le 3 février 2017 et Tum Kumari Giri,
Népalaise, a ses règles. Elle contemple une hutte
Chaupadi dans le district de Surkhet, à 520 kilomètres
de Katmandou. AFP .
Pratique liée à l'hindouisme, la «chhaupadi» bannit les femmes du foyer le temps de leurs règles, lorsqu'elles sont alors considérées comme impures. Elles n'ont pas le droit de toucher la nourriture destinée aux autres, ni les icônes religieuses, le bétail ou les hommes.
samedi 4 mars 2017
Hypnose profonde : quelles utilisations pour les infirmiers ?
Benjamin Beaugé, infirmier et praticien en hypnose Ericksonienne, exerce l’hypnose dans deux activités complémentaires. Il raconte son expérience en la matière et décrit les bénéfices de la pratique de l'hypnose pour les patients, tant à l'hôpital qu'à domicile, lorsque l'on est soignant.
Benjamin Beaugé, infirmier et hypnothérapeute
Dans le cadre de son exercice infirmier en service de rééducation fonctionnelle neurologique, Benjamin Beaugé traite des patients pour les douleurs évidemment (y compris celles induites par les soins), mais aussi les angoisses, les pensées limitantes, les troubles du sommeil ou du transit... Dans le cadre de son exercice libéral, il prend en charge en hypnose toutes sortes de problématiques, et il y a de quoi faire : douleurs, phobies, estime de soi, préparation mentale, perte de poids, arrêt de tabac, cauchemars, et la liste est non exhaustive. Sur son site, il aborde des sujets ayant trait à l’hypnose pour le quotidien ou pour d’éventuels patients qui seraient intéressés.
L'hypnose pour induire des changements internes et soulager la douleur
L'hypnose en effet, peut aider à créer des états de détente et de bien-être, certains propices à des changements internes, d’autres inductions (techniques d’entrée en hypnose) étant plus indiquées elles pour les hypno-analgésies. Il est toutefois un état hypnotique particulier qui retient mon attention aujourd’hui, une hypnose
profonde: l'
état Esdaile, ou
coma hypnotique. Il est utile de rappeler que dans chacun de ces états modifiés de conscience, chacun reste totalement maître de lui-même.
En effet, le langage permissif Ericksonien permet à la personne de choisir uniquement parmi les suggestions du thérapeute, celles qui sont bonnes pour elle, autant sur le plan des ressentis internes que dans les changements que l'inconscient voudra bien intégrer. C'est dans ce cadre que l'on peut réaffirmer un des principes de base de l'hypnose Ericksonienne :
l'hypnose est une auto-hypnose.
Un père porte plainte contre un enseignant après le suicide de sa fille
Par J.V . 03/03/2017
Depuis le suicide de sa fille Sarah en août 2016, Hubert Zekri se bat pour comprendre comment sa fille a pu passer à l'acte alors que ses fragilités psychologiques étaient connues par son établissement scolaire et par son professeur de français avec qui la jeune fille échangeait sur Internet.
La fessée du Conseil constitutionnel aux blogs
04/03/2017
Qu’on se le dise, le gouvernement ne se contente pas de traiter les affaires courantes, dans l’attente des élections présidentielles et législatives. Des actions phares sont conduites, bien que dans le brouhaha de la campagne beaucoup passent inaperçues, ce qui est regretté par certains. « Le gouvernement lance aujourd’hui un plan contre la maltraitance des enfants. Mais voilà, personne ne le saura puisque la priorité ce sera encore et toujours la politique. Parce que Fillon est privé de veaux, de vaches et de couvée pour cause de convocation chez le juge, qu’il s’est entretenu ce matin avec Juppé, etc, etc… » écrit ainsi Gabrielle Tessier sur son blog hébergé par Mediapart.
Jamais trop tard pour bien faire
Il est vrai que les engagements dévoilés mercredi matin par le ministre des Familles, Laurence Rossignol, n’ont probablement pas suscité un intérêt à la mesure de l’importance des enjeux. Cependant, l’action du gouvernement n’est pas passée inaperçue et a été saluée sur plusieurs blogs. « Comment ne pas approuver la démarche de Laurence Rossignol, ministre de la famille, de l’enfance et des droits des femmes ? » écrit ainsi sur son blog hébergé par le Monde Jean-Pierre Rosenczveig, président du Tribunal pour enfants de Bobigny.
Florence Thibaut va présider l'Association internationale pour la santé mentale des femmes
Florence Thibaut, professeur de psychiatrie et d'addictologie à l’université Paris-Descartes et praticien hospitalier dans le service de psychiatrie de l’hôpital Tarnier de l'Assistance publique–hôpitaux de Paris (AP-HP) vient d’être élue présidente de l’Association internationale pour la santé mentale des femmes (International association for women’s mental health, IAWMH). Elle sera en fonction de mars 2019 à mars 2021 et organisera le congrès mondial de l’IAWMH qui se tiendra à Paris en mars 2019, a indiqué l'AP-HP à Hospimedia.
LOUIS ROUBAUD, LA FOLIE DE L’ENQUÊTE
Par Frédérique Roussel —
Crise d’hystérie observée chez une
patiente du Dr Charcot à l’hôpital
de la Salpêtrière à Paris en 1875.
PHOTO ADOC-PHO
Crise d’hystérie observée chez une
patiente du Dr Charcot à l’hôpital
de la Salpêtrière à Paris en 1875.
PHOTO ADOC-PHO
L’encart vante : «Prochainement, un grand reportage de Louis Roubaud.» Sous un dessin en noir et blanc sur lequel est représenté un homme au visage oblong et maladif derrière des barreaux. On est en 1933 dans les pages de Détective, l’hebdomadaire de faits divers qui cartonne en kiosque. Photos chocs, crimes sanglants, mais aussi belles plumes. C’est une époque où les grands reporters sont des héros, les Joseph Kessel, Albert Londres et d’autres qu’on a oubliés. Louis Roubaud, dont la maison d’édition L’Eveilleur réédite cette fameuse enquête réalisée chez les fous, n’évoque plus rien aujourd’hui.
Une recherche en ligne fait quasiment chou blanc. Sa page Wikipédia renseigne tout au plus sur ses dates de naissance (21 août 1884 à Marseille) et de mort (14 octobre 1941 à Lyon), et liste cinq titres publiés, Démons et Déments n’en faisant pas partie. Au début des années 2000, un homonyme partiel, Jean-Louis Roubaud, se met en tête de se pencher sur sa généalogie et tombe sur ce Louis, qui n’a rien à voir avec sa famille. Intrigué, il passe tout de même trois ans à tenter de retracer la ligne de vie de cet ami d’Albert Londres qu’il désignait comme son «maître». La cueillette lui paraît bien mince : une bibliographie complète, ses collaborations avec la presse, son union sans progéniture, un carton de papiers et de lettres compulsés aux archives nationales, et une pile de ses œuvres. Peu mais suffisant pour redonner un arbre d’ascendance et un sillage au reporter disparu à 57 ans.
Originaire d’une famille bourgeoise d’avocats et d’architectes marseillais, Louis Roubaud «monté» à Paris s’est installé place de Clichy. Du tout début des années 20 jusqu’en 1940, il écrit dans plusieurs journaux. Rédacteur en chef de la revue littéraire la Flamme, puis salarié du Journal, il dirige l’Explorateur français après guerre, crée le grand reportage au Quotidien, avant d’être recruté au Petit Parisien.
vendredi 3 mars 2017
Troubles bipolaires, revoilà le bleu de méthylène !
22/02/2017
Vu la persistance de troubles résiduels chez les sujets bipolaires, même après traitement des épisodes dépressifs ou maniaques, il existe, explique The British Journal of Psychiatry, « un besoin de mieux traiter ces symptômes résiduels » incitant notamment à réexaminer l’intérêt thérapeutique de produits déjà expérimentés dans le passé, mais qui s’étaient effacés devant l’essor de médicaments plus puissants comme les antidépresseurs.
Parmi ces adjuvants possibles de traitements plus orthodoxes contre la maladie bipolaire, figure ainsi une substance bien connue comme indicateur coloré des réactions d’oxydo-réduction, le fameux bleu de méthylène (chlorure de méthylthioninium)[1]. On présume que l’efficacité de ce produit (déjà testé voilà une trentaines d’années contre les troubles bipolaires)[2] tiendrait à son rôle catalytique dans le métabolisme d’un oligo-élément, le vanadium, lui-même impliqué dans celui de la « pompe » sodium-potassium (Na+-K+ ATPase)[3] : alors que « des concentrations élevées de vanadium inhibent le fonctionnement de cette pompe » Na+-K+ ATPase, le bleu de méthylène peut « catalyser la conversion du vanadate en vanadyle moins actif. »
Le manganèse, un intérêt potentiel pour combattre la dépression gravidique
20/02/2017
Si certaines enquêtes épidémiologiques ont déjà examiné l’influence possible de certains oligo-éléments (zinc et fer notamment) sur des symptômes dépressifs durant la grossesse, la place du manganèse restait méconnue.
Cette lacune est comblée par une étude transversale menée sur 1 745 femmes enceintes au Japon (où la prévalence des dépressions gravidiques est proche de 20 %) : les auteurs ont observé l’association éventuelle entre « l’ingestion de zinc, de magnésium, de fer, de cuivre et de manganèse et les symptômes dépressifs pendant la grossesse. » Des ajustements ont été réalisés pour plusieurs types de données : âge, région de résidence, nombre d’enfants, structure familiale, histoire de la dépression, antécédents familiaux, tabagisme (actif ou passif), emploi, revenus, indice de masse corporelle, consommation d’acides gras saturés, apports de calcium, vitamine D, isoflavones...
Antibiorésistance : l'OMS publie la liste des bactéries pour lesquelles la recherche de nouveaux antibiotiques est prioritaire
Dr Lydia Archimède
| 27.02.2017
Pour mieux lutter contre l'antibiorésistance, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publie ce lundi une liste des bactéries résistantes prioritaires, pour lesquelles la mise à disposition de nouveaux antibiotiques devient urgente. « Cette liste est un nouvel outil pour veiller à ce que la recherche-développement réponde aux besoins urgents de la santé publique », indique le Dr Marie-Paule Kieny, sous-directeur général à l’OMS pour le groupe Systèmes de santé et innovation. « La résistance aux antibiotiques augmente et nous épuisons rapidement nos options thérapeutiques. Si on laisse faire le marché, les nouveaux antibiotiques dont nous avons le besoin le plus urgent ne seront pas mis au point à temps », relève-t-elle.
Atelier du futur papa : La formation dont le futur papa est le héro !
Des stages sur Paris en présentiel ou en ligne pour apprendre à s’occuper de bébé avec Gilles : un homme d’expérience qui saura vous donner confiance en vous !
ZOOM sur Gilles Vaquier de la Baume : formateur jeunes et futurs papas
Gilles Vaquier se propose pour vous transmettre ses connaissances à travers des stages formateurs où les jeunes papas peuvent se retrouver pour partager leurs sensations et apprendre les premiers gestes pour assurer avec bébé !
Si vous attendez un enfant ou que vous êtes déjà papa mais que vous ne savez pas comment vous y prendre avec bébé, ces ateliers organisés exclusivement pour vous seront peut-être LA réponse à vos questions. C’est aussi un bon moyen d’échanger avec des personnes de tous les âges pouvant apporter leurs différences de parcours et leurs ressentis face à la paternité.
De par sa formation sur une période de 10 ans en pharmacie pour un laboratoire français, l’obtention du diplôme d’Etat Petite Enfance, son statut actuel de gérant de la première école des papas de France et une expérience concrète en tant que parent, Gilles a souhaité mettre en place des ateliers pour les jeunes et futurs papas afin qu’ils ne se sentent dépourvus face à l’arrivée d’un enfant dans leur vie de couple.
Comme tous parents, Gilles a connu des difficultés lors des premiers jours post-grossesse et c’est en vivant des hauts et des bas qu’il a su reconnaître les gestes adaptés au bien-être de bébé. Etant donné la rareté de conseils destinés aux papas sur internet et son sentiment de détresse durant les premiers mois avec bébé, le désir de guider d’autres personnes vivant la même situation est né en Gilles.
Le Conseil d'État statuera sur les recours contre les placements en unité pour malades difficiles
Les conseillers d'État ont examiné lors d'une audience ce 1er mars une demande d'annulation contre le décret de février 2016 sur le fonctionnement des unités pour malades difficiles (UMD). Leur prochaine décision pourrait faire avancer les droits des patients, en précisant les modalités de recours contre les placements dans de telles unités.
La création de la communauté psychiatrique de territoire de Haute-Garonne et Tarn Ouest est validée
L’ARS Occitanie a validé la création de la communauté psychiatrique de territoire (CPT) au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Haute-Garonne et du Tarn Ouest, informe le 1er mars par communiqué le CH Gérard-Marchant de Toulouse, citant un courrier de l'ARS datant du 15 février dernier. À la création du GHT, les membres du groupement avaient notamment expliqué que la psychiatrie serait un "axe fort" et avaient émis la volonté de mettre en place cette CPT (lire notre article). À l’échelon local, sa création "offre la garantie d’une reconnaissance spécifique de la filière psychiatrique au sein du GHT, espace de coopération sanitaire généraliste", commente le CH spécialisé en psychiatrie, membre fondateur de la communauté.
Si « Le Généraliste » était paru en 1913 Coutumes bretonnes à la naissance
En Bretagne, les sages-femmes, à la naissance des enfants, surtout des filles, leur pressent le sein pour en faire sortir du lait ; ce n’est pas naturellement sans faire crier l’enfant. Elles allongent ainsi le téton. En agissant de la sorte, chose très croyable, la petite fille devenue mère n’éprouvera aucune difficulté pour le premier allaitement de son enfant tandis qu’il n’est pas toujours de même et qu’il faut employer la pipe, moyen très douloureux pour la mère.
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